Bonjour 06.11.2020

Le Bonjour des Amis

Eglise st Jean Berchmans ° st Michel                                  06.11.2020

Je ne sais pas où je vais

Seigneur, mon Dieu,

Je ne sais pas où je vais,

Je ne vois pas la route devant moi,

Je ne peux pas prévoir avec certitude où elle aboutira.

Je ne me connais pas vraiment moi-même

Et, si je crois sincèrement suivre ta volonté,

Cela ne veut pas dire que je m’y conforme.

Je crois cependant que mon désir de te plaire te plaît.

J’espère avoir ce désir au coeur en tout ce que je fais,

Et ne jamais rien faire à l’avenir sans ce désir.

En agissant ainsi, je sais que tu me conduiras sur la bonne route,

Même si je ne la connais pas moi-même.

Je te ferai donc toujours confiance,

Même quand j’aurai l’impression que je me suis perdu

Et que je marche à l’ombre de la mort.

Je n’aurai nulle crainte car tu es toujours avec moi

Et jamais tu ne me laisseras seul dans le péril.

Thomas MERTON, cistercien (1915-1968)

Le respect

L’être respectueux ne cherche pas à prendre possession de ce qu’il

Admire ; au contraire, il s’en écarte avec une sorte de timidité.

Il rend à l’être humain et à la création le tribut d’étonnement et

D’honneurs qui leur sont dû.

Il se refuse à pénétrer en importun dans le secret des êtres ; il respecte

Leur mystère.

Je n’emprisonne pas l’autre dans ses fautes et ses faiblesses ; je

Porte sur lui un regard plus profond.

Le respect implique la considération.

Je ne respecte pas un être humain en raison de ce qu’il sait faire,

Mais parce que c’est un Homme.

Le respect s’abstient de franchir les limites que l’autre souhaite

Voir sauvegardées, celles de son intimité.

Anselm GRÜN, « Petit traité de spiritualité au quotidien »

Notre Communauté st Michel est en deuil.

Le Père Emmanuel MISSELYN est décédé à Etterbeek ce 4 novembre 2020.

Il était né à Anvers, le 26 juin 1928, entré dans la Compagnie de jésus le 14 septembre 1949, et ordonné prêtre le 6 août 1960. Il avait donc 60 ans de prêtrise !

Depuis samedi, Emmanuel Misselyn était en clinique suite à quelques chutes ; ce mardi, il a eu un malaise avec arrêt cardiaque. Il a été pris en charge mais la situation de santé ne laissait pas espérer un véritable rétablissement. Il est décédé ce mercredi midi.

Après quelques années en Afrique, Emmanuel a passé la plus grande partie de sa vie jésuite à Bruxelles-Saint-Michel, où il était arrivé en 1963. Il a notamment travaillé au service de l’école primaire pendant de nombreuses années, comme professeur de religion et animateur spirituel.

A l’église, il acceptait sa mission de confesseur qu’il remplissait avec cœur.

De la communauté, de la cave au toit, il connaissait tout ! Ne ménageant aucun effort pour le chauffage, l’électricité, et autres réparations à faire dans la mesure de ses moyens nombreux.

Ses amis savaient qu’il était aussi, jusqu’à maintenant, professeur de cithare…

Gardons-le dans notre prière pour que son âme repose en paix et qu’il puisse se réjouir du chœur des cithares au moment de la Rencontre espérée.

Ses funérailles seront célébrées dans l’intimité (en raison des règles du confinement). Seulement 15 personnes sont admises : quelques personnes de la famille, quelques confrères jésuites, quelques personnes du centre scolaire…

Les personnes qui le souhaitent pourront suivre la cérémonie par le facebook de Tommy Scholtes. Se connecter sur Facebook, prendre le profil « Tommy Scholtes » et suivre en direct ce samedi 6 novembre à partir de 9h55.

Ensemble, en Eglise, durant le lockdown

A partir du 1° Novembre minuit (de la nuit du dimanche au lundi), les célébrations publiques ne pourront plus avoir lieu. Et cela jusqu’au 13 décembre.

Les mariages pourront se dérouler, uniquement en présence des époux, des témoins et du ministre du culte.

De même, les funérailles en présence de 15 personnes.

Des églises ouvertes

Nous retournons ainsi à la situation du lockdown des églises que nous avons connue au printemps.

Ainsi, les églises peuvent rester ouvertes pour la prière individuelle. Les évêques encouragent à utiliser au maximum cette opportunité, en tenant compte évidemment des normes sanitaires en vigueur.

Une église ouverte est le signe d’une communauté locale accueillante.

Souhaitez la bienvenue au visiteur avec un message d’accueil sur la porte d’entrée ou sur le panneau d’affichage. Essayez d’organiser un accueil personnalisé à certaines heures.

Diffusez de la musique de fond religieuse, ou une musique qui aide à l’intériorité et à la prière.

Proposez un geste de solidarité possible (par exemple un don pour les personnes nécessiteuses.

Proposez un petit rituel, par exemple d’allumer un lumignon près d’une statue de la Vierge, ou d’une Pietà, ou de de déposer une fleur près d’une croix de la passion. Soyons imaginatifs pour tout ce qui est possible. Les personnes en ont Pietà besoin et sont en demande.

Célébrations à la TV, radio ou par Internet

Nous ne pourrons de nouveau plus célébrer en présentiel dans les églises durant les prochaines semaines. Mais nous pouvons continuer à le vivre ensemble pourtant à travers les célébrations proposées à la radio, tv, ou par internet. 

Sur la RTBF vous pouvez écouter la messe radio chaque dimanche à 11h (La Première). Les messes télévisées sont diffusées tous les 15 jours le dimanche à 11h à sur La Une. Chaque jour, il y a aussi les messes, laudes, vêpres et d’autres prières diffusées par KTOTV. N’oubliez pas non plus les émissions/messes radio sur les radios RCF (19h. Messe) et 1RCF.

Tant reste possible

Kerknet et Cathobel, et d’autres sites diocésains et vicariaux ou encore des sites d’organisations catholiques apportent de jour den jour des idées et des propositions en termes de nourriture spirituelle et d’actualité religieuse. Inscrivez-vous pour recevoir leur lettre électronique.

Nous pouvons nous entraider et nous encourager les uns les autres par le téléphone. Envoyez un mail, donnez un coup de fil, créez un groupe de prière par voie numérique, ou postez des messages nourrissants et d’espérance sur les réseaux sociaux et autres.

Démenons-nous aussi pour les gestes d’entraide : faire les courses pour un voisin en difficulté, gardez l’œil ouvert sur les personnes que le découragement guette, ou la solitude. Voir s’il n’y a pas moyen de donner un coup de main à donner dans un bénévolat, dans une école, banque alimentaire, ou dans un centre de soins pour lesquels la vie est plus lourde en cette période. Chacun peut prendre des initiatives personnelles ou en paroisse, ou en réseau avec d’autres. On peut collaborer avec des organisations déjà existantes. Un petit geste peut créer de grandes inititatives. 

Ensemble, nous sommes Eglise, aussi en lockdown.

+ Les évêques de Belgique

Vous êtes les bienvenus à l’église st Jean Berchmans pour une prière silencieuse.

En semaine, le St Sacrement est exposé, de 11 à 12h et de 18 à 19h.

Un prêtre sera à votre disposition de 10h45 à 11h30.

La messe de 18h30 de la communauté est retransmise par le profil Facebook de Tommy Scholtes.

Radio RCF Bruxelles retransmet aussi la messe à 19h (107.6 FM)

Il y a aussi une petite méditation quotidienne sur Radio RCF à 7h40.

Il ne peut y avoir de participants extérieurs, à notre regret…

Le coin de l’éveil à la foi en famille

Parabole des 10 Vierges (pistes pour une catéchèse familiale)

A l’époque de Jésus on s’éclairait avec des lampes à l’huile. Faire l’expérience si on peut.

Aujourd’hui encore les chrétiens d’Orient gardent devant les icônes dans leurs maisons, une lampe allumée nuit et jour. Ils l’approvisionnent en huile régulièrement. A votre avis pourquoi font-ils cela ?

Trouver dans ma vie ta Présence, tenir une lampe allumée…

Et si c’était moi-même cette lampe ? montrer le dessin, l’expliquer avec leur aide, rappeler qu’à leur baptême ils ont reçu le St Chrême qui symbolise ce qui se passe à l’intérieur : l’Esprit Saint est en nous. Chacun dessine de la même manière une figurine le représentant et la met au coin religieux, y compris les parents, car ce n’est pas un simple dessin mais une démarche de foi. 

Mais comment alimenter cette huile ? Par la prière, bonnes actions (foi et charité). Ainsi, je deviens de plus en plus moi-même, par la Présence de Dieu en moi et par ma relation à Lui. Je suis Unique. C’est mon ADN spirituel.

Je ne suis pas toi, tu n’es pas moi. Je peux t’aimer, t’aider, prier pour toi, mais je reste moi.

Dans ce cas, puis-je te donner « mon huile », puis-je te donner ma nature profonde, mon identité ?

Raconter ensuite la parabole : personnages ; l’époux ; les 10 vierges (10 comme les doigts de la main, l’agir chrétien), les marchands ; évènement : noces : dimensions du facteur temps (attente, nuit, veiller) dans la parabole et dans le conseil final.

Susciter des questions de la part des enfants

Selon l’âge des enfants, relever la symbolique des Noces, le thème de la Veille qui ne signifie pas forcément « ne pas dormir » (Je dors mais mon coeur veille ») ; faire le lien avec les paraboles du Royaume précédentes… Mais tout cela uniquement en leur posant des questions adéquates pour qu’ils trouvent eux-mêmes des liens. S’ils n’en trouvent pas, cela veut dire qu’ils sont trop jeunes encore. Inutile d’insister. Les enfants ne sont pas un vase à remplir, mais un feu à allumer (une religieuse).