le bonjour du 24 avril 2024

Amis de l’église St-Jean Berchmans ° st-Michel :

Le Bonjour du 24 04 2024

Les enfants du Centre Belge d’Infirmes et Moteurs Cérébraux (CBIMC) comptent sur vous !

(Quadrilatère de st Michel, Rue Eudore Devroye)

 En mars 2025, nous avons le projet d’emmener 11 enfants du CBIMC, âgés de 10 à 12 ans, atteints de lésion cérébrale ou affection neurologique de longue durée, découvrir la montagne et le ski/handiski.  Afin de nous permettre de faire face au surcoût que représente un tel séjour, compte tenu des besoins spécifiques en termes d’accompagnement, équipement, logement et déplacement, nous lançons un appel aux dons via une plateforme en ligne soutenue par CAP48 : « LabCap48 with CBC ».

 N’hésitez pas à visionner notre petite vidéo !

 Vous souhaitez nous aider… Rendez-vous sur :

https://lab.cap48.be/participant/sejour-a-la-montagne-pour-les-enfants-du-cbimc

La campagne de collecte se clôture le dimanche 26 mai. N’attendez pas !

La plateforme de payement en ligne est gratuite et sécurisée. Une attestation fiscale est octroyée par CAP48 pour tout don égal ou supérieur à 40 euros.

Merci infiniment !

Notre compagnon Martin Rondelet a été ordonné diacre à Rome le 2 avril. Nous nous en réjouissons et nous nous souvenons déjà de tout ce qu’il a pu faire au milieu de nous, en particulier à Molenbeek, dans les groupes de jeunes Magis et autres rencontres !

17 jeunes jésuites en provenance de 12 pays différents ont été ordonnés diacres ce  samedi 20 avril à Paris,  parmi lesquels Perrin Lefèbvre déjà venu plusieurs fois à Bruxelles pour Magis. De beaux moments vécus en Province jésuite.

Portrait : Martin Rondelet sj

Actuellement étudiant en 2è cycle de théologie biblique, en 1année à l’Université Grégorienne à Rome, Martin Rondelet sj sera ordonné diacre le 2 avril 2024 à Rome, aux côtés de douze jésuites originaires de onze Provinces différentes. À l’occasion de son ordination diaconale, il témoigne de son parcours, sa vocation et ses missions – il est médecin – au service du « soin des corps et des âmes ».

J’ai grandi dans la campagne wallonne, à l’orée d’un bois que l’on appelle « Hollywood » (le bois de la Houssière). Le village, avec son école accessible à pied à travers champs, son club de foot et sa troupe scoute, a façonné le gamin que j’étais. J’y ai vécu heureux, entouré de ma famille. Parmi les bandes dessinées de la bibliothèque familiale, les figures du Père Damien, de Charles de Foucauld et de Mère Teresa m’ont touchées : contemplation de ces vies données, parties loin de leur terre natale, sans retour, pour servir des hommes et des femmes qu’ils ne connaissaient pas.

À 14 ans, un petit bateau en bois donna un premier cap à ma vie. Désireux d’imiter mon grand frère, je voulus réaliser, moi aussi, une maquette. Au bout de deux ans, surmontant des tempêtes de colère et d’impatience, – oh miracle ! – la Niña de Christophe Colomb vit le jour et révéla un attrait pour le travail manuel. L’associant avec un goût pour les sciences, je m’orientai vers la chirurgie en fin de « rhéto » (la terminale, pour les « gens du sud »). Au cours des études médicales, ma trajectoire se modifia petit à petit vers la médecine générale. Le long suivi d’un patient en dépression confirma mon désir profond d’aider d’autres personnes à découvrir – ou redécouvrir – ce qu’elles portaient de vivant en elles. À la fin des études, pour ouvrir la voilure de mes connaissances et faire de la médecine autrement, je cherchai un lieu pour étudier la Bible et un peu de philosophie. Une question vocationnelle se creusait aussi. Homme de désir mais fortement indécis (oh torture qu’une carte de restaurant !), je découvris à l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles (devenu depuis le Forum Saint Michell’accompagnement spirituel et la relecture de vie, qui m’aidèrent à goûter mes harmoniques intérieures pour mieux choisir ce qui me correspondait. En 2015, la guerre en Syrie et mon désir de soulager la souffrance des personnes exilées me poussèrent définitivement à frapper à la porte de la Compagnie de Jésus. Après un temps de noviciat, suivi des premières études de philosophie et de théologie, et d’une heureuse régence à Bruxelles, me voici actuellement à Rome pour approfondir pendant trois ans la Bible, qui pourra me servir pour enrichir l’apostolat futur comme par exemple l’accompagnement spirituel, la réflexion sur les questions de société, la pratique de la médecine et la rencontre interreligieuse. Nous verrons vers où le vent soufflera.

Pourquoi le choix des jésuites ? Pour l’amour du monde ou, dit autrement, pour « voir Dieu en toute chose » (Constitutions, 288). Pour contempler Dieu travaillant ce monde. Pour voir son « Esprit danser » (Pr 8, 30-31) dans sa création et particulièrement dans les liens humains, dans ce que l’homme crée de beau, dans les mains tendues, dans les cœurs qui s’ouvrent. Mais aussi pour suivre le Christ dans sa Passion et sa Résurrection. Poser mon stéthoscope sur des corps souffrants m’oblige à ne pas m’éloigner de ces lieux-là. « On n’est pas né sous la même étoile », pouvais-je lire régulièrement sur une affiche au Centre de Médecins du Monde à Saint-Denis, dans la salle d’attente remplie de personnes dont plusieurs avaient traversé l’horreur en Libye. Pour lutter « sous l’étendard de la Croix » contre tout ce qui défigure l’être humain en suivant Celui qui est venu lui révéler son originelle beautéPour œuvrer avec Lui à un monde plus fraternel, révélant le Royaume qui vient.

Martin Rondelet sj,

Le soin du corps, l’accompagnement de l’âme : témoignage de Martin Rondelet à Bruxelles

Jésuite et bientôt prêtre, Martin Rondelet est aussi médecin. A travers chacun de ses services, il se sent surtout appelé à aider les gens à trouver leur place dans notre société. Et à faire découvrir à chacun qu’il est profondément aimé de son Créateur. Le média belge francophone Cathobel l’a rencontré.

C’est en vélo que Martin Rondelet avale, chaque jour, les quelques kilomètres qui séparent la communauté jésuite où il vit depuis quelques mois, de son lieu de travail, une maison médicale en plein cœur des quartiers défavorisés de Bruxelles. Un endroit où le jeune médecin est très populaire et où collègues et
patients l’accueillent avec sourires et blagues sympas pour commencer la journée. Ils ne sont pas nombreux à savoir que, derrière l’énergie et l’efficacité du généraliste, c’est une foi profonde qui constitue le moteur de sa vie. « Mes patients ne sont pas au courant de mon engagement religieux », confesse-t-il. « Je ne veux pas leur imposer cela de prime abord. En tant que médecin, je suis là avant tout pour accueillir la personne. »

L’amour et la médecine

Sa foi, le jeune jésuite l’a découverte et approfondie au fil des ans. « Il y a eu plusieurs déclics, cela s’est fait de manière naturelle et graduelle. J’ai grandi dans une famille croyante où on allait à la messe le dimanche. Et pendant les vacances, il nous arrivait de nous arrêter à Taizé ou dans la Communauté de Saint Jean. C’est là, pour la première fois que j’ai vu des frères vivre ensemble une vie de service et de prière, travailler à quelque chose qui les dépassait. J’avais 17 ans et je sentais un goût pour cette vie-là, même si je ne parvenais pas encore à le formuler. » Alors, à défaut de mettre le doigt sur l’appel qui se profilait déjà, Martin continue sa vie d’ado, puis de jeune adulte. Il commence la médecine et une relation amoureuse. « Je me voyais partir vers une vie de famille. Mais, à la fin de mes études, je sentais qu’il fallait que je clarifie mes choix. » Il décide donc de faire une pause et d’entrer à la Faculté de Théologie jésuite de Bruxelles, histoire de se poser des questions essentielles et d’élargir son regard, tant sur sa vie privée que sur son métier. En parallèle, il entame un accompagnement spirituel. « Cet accompagnement m’a beaucoup marqué », reconnaît aujourd’hui le jeune homme. « L’accompagnement aide à découvrir ce que nous vivons en nous, nos joies et vers où la vie nous mène. » Cette fois, Martin ressent que le message de saint Ignace de Loyola lui parle vraiment et que son chemin se trace, tout naturellement, vers une vie religieuse.

Des exercices à déguster

Ignace, c’est l’un des fondateurs de la Compagnie de Jésus. Il va transposer son expérience spirituelle dans des « exercices » (spirituels). Aujourd’hui encore, ces fameux exercices constituent un enracinement pour ceux qui sont proches des jésuites. Ces écrits d’Ignace ne doivent pas être lus mais plutôt goûtés, un peu à la façon d’un livre de cuisine, le principal étant « leur mise en pratique » et l’immersion dans ceux-ci avec tous ses sens. Martin en témoigne : « Petit à petit, j’ai découvert ces exercices lors de retraites, d’abord de huit jours, puis de trente. Il y avait quelque chose dans cette manière d’entrer en relation avec Dieu qui m’apprenait à me découvrir moi-même. » A présent pleinement entré dans la grande famille ignatienne, Martin ressent l’envie et le besoin de partager à d’autres ses découvertes. Avec Louis, un autre jeune jésuite, il se lance dans l’animation. Il faut dire que la communauté jésuite du collège Saint-Michel n’hésite pas à pousser ses jeunes recrues à déployer leurs talents. Et Martin a le sens du contact. Que ce soit lors des animations de la pastorale des jeunes ou à la fin des célébrations, il est présent pour accueillir tous ceux qui poussent la porte de l’église, et il invite au dialogue. Lorsque les célébrations du week-end prennent fin, c’est le moment de se retrouver en communauté. « La vie en communauté est importante. C’est ce qui fait le lien entre ma vie familiale et ma vie consacrée. Ici, je me frotte à des personnalités différentes, je suis dans l’admiration des frères qui m’entourent et de leur manière de vivre. » Le repas semble être le moment privilégié où les anciens et les plus jeunes se retrouvent. C’est l’occasion de se connaître un peu plus. L’atmosphère est bon enfant. On débat de politique internationale, des enjeux de la paroisse, des échos de la vie de famille des uns et des autres. A l’heure de la vaisselle, c’est dans la cuisine que se poursuivent les échanges.

Au service de Dieu et des autres

En suivant Martin dans les interminables couloirs du collège Saint-Michel, on ne peut que s’interroger sur les vœux que ce jeune religieux a prononcés. « J’ai fait les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Quand je pense à l’argent – qui est à la fois un bon serviteur et un mauvais maître –, je me rends compte que le fait que rien ne m’appartient me donne une grande liberté. Quand je parle de liberté, je pense aussi au vœu d’obéissance. C’est dans la discussion avec un autre que va se chercher ce qui est bon, pour un ensemble plus grand – la Compagnie, le monde – mais également pour moi. » Des vœux dont l’objectif est notamment d’offrir aux religieux une plus grande disponibilité afin de se mettre au service de Dieu mais également des autres. « Le côté universel de la Compagnie me marque aussi beaucoup. J’ai eu la chance d’être envoyé à l’étranger, de rencontrer des jésuites venant du monde entier. Et tout ce qui se passe au bout du monde me touche personnellement. » Avec son charisme, son large sourire et son idéal de vie, Martin est un jeune religieux à l’enthousiasme contagieux. « Je rêve d’un monde encore plus fraternel. Ce qui me donne de l’élan, c’est de pouvoir aider certaines personnes à trouver leur place dans notre société, que ce soit par l’accompagnement spirituel, par l’accompagnement des jeunes ou par la médecine, les aider pour qu’elles sentent que la société a besoin d’elles, de leurs talents, de leurs joies. Participer à construire une société de plus en plus inclusive et lutter contre ce qui défigure notre humanité comme le rejet ou la peur de l’autre. Faire découvrir à chacun qu’il est profondément aimé de son Créateur qui le désire debout et vivant joyeusement. »

> Source : « Le soin du corps, l’accompagnement de l’âme », article de Dimanche n°15 du 17 avril 2022. Propos recueillis par Corinne Owen.

Les évènements MEJ  cette année sont

Réunion Mej : le dimanche 14 avril 2024 10h-12h30

Journée pèlerinage MEJ : à Banneux le dimanche 26 mai 8h-18h (horaire à préciser)

Réunion Mej : le 9 juin 2024  10h-12h30

On vous en reparle bientôt… Nous invitons Mieke Vrints un dimanche prochain à l’église … retenez déjà. Préparez l’été de ces enfants.

A Place To Live asbl est une organisation de bien-être et de bénévoles de Bruxelles qui organise, entre autres, des vacances et des activités pour des familles, des mères célibataires, des jeunes et des enfants très défavorisées pour qui aller en vacances est loin d’être évident. Comme les années précédentes, en 2023, nous organisons plusieurs séjours. Pour pouvoir organiser ces vacances nous sommes toujours à la recherche de 1000 personnes qui veulent sponsoriser une journée de vacances à 16 euros pour un(e) bruxellois(e) qui n’a jamais pu quitter sa ville pour souffler, nous sommes également à la recherche des personnes qui veulent s’engager une journée de leurs vacances comme bénévoles, et nous cherchons également des vélos -ils peuvent être défectueux- pour petits et grands, des maillots de bain et des imperméables. 

A Place To Live asbl, 0495502064, rue Stéphanie 137, 1020 Laeken, www.aplacetolive.be  – Mieke Vrints, présidente

BIC : GEBABEBB      –        IBAN : BE09 0015 1710 5157

  Chers Amis du Forum Saint-Michel  Des propositions de ce mois s’inscrivent dans cette dynamique pascale et nous proposent de suivre le chemin de foi où d’autres nous ont précédés : Mercredi de 18 à 20 heures, Guy Vanhoomissen nous ouvre les Actes des Apôtres pour découvrir les premières communautés chrétiennes, Des cours, parcours et groupes de lecture se poursuivent ; Actualité de la pensée sociale de l’Église – Travail, le jeudi 25 avril Des associations partenaires nous invitent à analyser, comprendre pour s’engager : Le Centre Avec nous propose 4 soirées POLITIQUES DU BIEN COMMUN pour aborder autant de thèmes de fond et pour choisir en connaissance de cause : rendez-vous les 6 et 29 mai. De 19 heures 45 à 21 heures 45.  À se retrouver l’un ou l’autre soir.
Isabelle Gaspard, directrice  

Papotes POLITIQUES (3e cycle)
Séminaires conviviaux
Les 07/05 et 05/06/2024 @Nomade (café-atelier)

Le Nomade, en partenariat avec le Centre Avec, vous invite à son troisième cycle de Papotes politiques à la découverte des œuvres de figures chrétiennes militantes.

Plus d’infos : https://www.centreavec.be/animation/papotes-politiques-au-nomade-3e-cycle/

Event Facebook: https://fb.me/e/gc7zrG7WN

Et DURANT LA SEMAINE JESUITE A ST MICHEL