Le Bonjour des Amis Eglise st Jean Berchmans ° st Michel 26.08.2020

Le monde d’après ? La famille et le couple d’après ?  L’Eglise d’après ?

Nous n’avions jamais connu rien de pareil, le monde à l’arrêt suite à un virus. A la mi-mars, nous apprenions les confinements. Oh nous avions bien entendu parler du confinement en Chine fin décembre-début janvier, mais c’était si loin, et pour nous, il n’y avait presque pas de danger… Cela n’allait pas nous concerner ou alors par des grippes plus ou moins sévères. Les experts virologues allaient cependant avertir d’être prudents, les églises allaient arrêter les célébrations, les écoles fermer, et nous allions rester chez nous, en travaillant par video conférence si possible. Les personnes âgées allaient être déclarées les plus fragiles, les relations réelles coupées, les maisons de repos confinées littéralement. Les masques allaient manquer, et les chiffres tragiques allaient défiler quotidiennement sur nos écrans de télévision ou d’ordinateur. Le Covid19 était LE sujet de conversation. Progressivement, tout allait se mettre en « pause » sauf les besoins et déplacements essentiels.

En couple et en famille

Pour la plupart, le vivre ensemble allait devenir l’affaire de 24h/24 ! Plus d’école pour les enfants sauf pour les garderies essentielles, en essayant de travailler à l’ordi pour les parents, sauf pour ceux qui pouvaient/devaient aller travailler. Les soignants devenaient des héros, allant au-devant du Covid19 comme au-devant de l’ennemi incontrôlable et invisible dans une « guerre aveugle ». Les grands malades vivaient des heures de silence, de séparation des familles, des comas, et des décès dans des conditions de solitude insupportables. Les visites, aux grands-parents et aux proches interdites. La solitude grandissait. Tous les trucs étaient bons pour se saluer autrement par video ou en dessous des balcons…

Les funérailles étaient des plus discrètes et empêchaient les familles de se réunir pour vivre le deuil.

En Eglise

Plus de messes publiques, pas de semaine sainte célébrée en communauté, pas de fête de Pâques, pas d’Ascension ni de Pentecôte… KTO TV, les messes TV et radio à la RTBF, ou RCF, les messes par Facebook unissaient les personnes dans une communion plus distante mais réelle. Le coeur avait du mal à y être. Des pistes étaient données par les communautés les plus dynamiques.

A la mi-juin

Le déconfinement commence, les masques deviennent plus ou moins obligatoires, la distanciation sanitaire devient une règle absolue. Les célébrations reprennent, à 100 puis à 200, et le gel hydroalcoolique devient la lotion précédant ou suivant toutes nos actions ou rencontres. L’inquiétude demeure pourtant et les vacances sont elles aussi marquées par l’absence grands voyages et des grandes foules ou rassemblements.

Quel monde nouveau ?

Persuadés que notre monde était habité par le seul Avoir et sa puissance créant des inégalités toujours plus grandes à travers une mondialisation galopante, nous voulons marquer l’arrêt.  Non pas de notre activité si essentielle au développement et à l’activité des peuples, mais à travers une relation nouvelle aux personnes, aux choses et aux biens. L’encyclique Laudato Si du pape François, il y a 5 ans, avait été plus que prophétique. Le monde nouveau doit être marqué par une relation à la terre, à la création où le respect devient premier avant les désirs d’expansion et de pouvoirs non contrôlés. La proximité reprend la priorité sur la globalisation. La Transition devient un concept essentiel et à construire et à vivre… se tourner ensemble vers l’essentiel !

En couple et en famille

Vécu parfois avec bien des tensions et solitudes, le temps du confinement nous a isolés alors que nous sommes faits pour la rencontre et la solidarité. L’homme et la femme sont créés pour aimer parce qu’ils sont aimés. Le temps presse. Aimer devient une priorité et les temps de crise vécus remettent la vie au coeur, et demande qu’on prenne le temps de vivre l’instant présent avec cœur et intensité. Cela vaut la peine de prendre les moyens pour choisir à nouveau l’essentiel. Les Equipes Notre-Dame aident à prendre le temps du partage en couple. Les Equipes se sont souvent réunies en video conférence, signe que l’essentiel du vécu demeure, et en particulier en temps de crise.

En Eglise

Vivre en communauté est essentiel. Les paroisses viennent d’être invitées par le pape François à être vraiment évangélisatrices. Pas des rassemblements ou des juxtapositions de personnes, mais des rencontres de personnes qui célèbrent ensemble dans les peines et les joies la vie quotidienne et la présence agissante de Jésus qui ne cesse de nous transformer et de nous convertir. Prière personnelle, prière en famille, solidarités exprimées dans la vérité, deviennent des pistes que nous connaissions déjà mais qui sont reprises à mots nouveaux et à actions nouvelles.

Les images les plus fortes du temps de confinement ont été les vues des soins intensifs et les célébrations où le pape célébrait seul face à place st Pierre vide. Souffrance, foi et confiance en Dieu et en l’homme. Serait-ce le visage nouveau de l’Eglise qui ose croire et vivre ces valeurs qui sont le coeur de la vie spirituelle.

Y’a du boulot mais c’est le magnifique défi à relever comme une grâce à recevoir et donc à demander.

Tommy Scholtes sj, Conseiller Spirituel des Equipes Notre-Dame Région de Bruxelles

Nouvelles normes

A partir du 1° septembre : 200 personnes (enfants compris) par célébration dans l’église

Ouf ! nous pouvons à nouveau être plus nombreux aux célébrations dans l’église à partir du 1° septembre. Nouds gardons le lavement des mains, les masques, et la distanciation sanitaire de 1m50, les sens d’entrée et de sortie, les mouvements dans l’église (éviter de se croiser et remplir les rangées au fur et à mesure par rapport aux chaises disposées en solo, duo, trio ou quatuor que l’on occupe en fonction des personnes avec qui on vient.

La météo annoncée pour le prochain we ne permettra sans doute pas de célébrations dehors. Merci à Philippe Wargnies et à tous ceux et celles qui ont rendu les messes à l’extérieur possibles, et parfois en préparant simultanément la cour, l’église et la chapelle ND des Apôtres, puisque le we dernier, deux messes ont été dédoublées. La messe de 20h aura encore lieu le we prochain… venez y nombreux (elle soulage en nombre les messes de 11h30 et de 18h30).

Quelques nouvelles précisions par rapport au chant.

– Le chant en solo par un seul chantre/chanteur est autorisé à condition que ce dernier garde une distance de 5 m par rapport aux fidèles

– Chanter ensemble (= chant commun des fidèles lors du service religieux) n’est pas autorisé.

– Le chant choral n’est autorisé que si les conditions suivantes sont remplies :

  • Une chorale peut embellir la célébration (eucharistique), à condition que les membres de la chorale compris, le nombre maximum de fidèles admis ne soit pas dépassé.
  • Exemple, si une chorale se compose de 20 membres, cette église ne peut admettre que 180 ‘autres’ fidèles. Les membres de la chorale sont comptés comme fidèles. 
  • Les membres de la chorale doivent garder une distance d’au moins deux mètres entre eux ;
  • Les membres de la chorale doivent se tenir à une distance d’au moins cinq mètres par rapport aux fidèles dans l’église ;
  • Les membres de la chorale doivent porter le masque buccal lorsqu’ils chantent.
  • Pour les groupes composés uniquement d’enfants de moins de 12 ans, l’espacement et le port du masque buccal ne sont pas requis.
  • Pour les chorales avec groupes d’âge mixtes (à la fois les -12 ans et les +12 ans), les mesures les plus strictes sont d’application. Tous les chanteurs doivent garder la distance requise et porter un masque buccal lorsqu’ils chantent.

En vue de la Journée du Migrant (27 septembre) Message du Pape François)

« Contraints de fuir comme Jésus-Christ.

Accueillir, protéger, promouvoir et intégrer les déplacés internes. ».

Message du pape François

Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié 2020

dimanche 27 septembre

Au commencement de l’année, dans mon discours aux membres du Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, j’ai mentionné parmi les défis du monde contemporain le drame des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays : « Les conflits et les urgences humanitaires, aggravées par les bouleversements climatiques, augmentent le nombre des personnes déplacées et se répercutent sur les personnes qui vivent déjà dans un état de grande pauvreté. Un grand nombre de pays touchés par ces situations manquent de structures adéquates permettant de subvenir aux besoins de tous ceux qui ont été déplacés » (9 janvier 2020).

La Section Migrants et Réfugiés du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral a publié les « Orientations pastorales sur les Déplacées internes » (Cité du Vatican, 5 mai 2020), un document qui se propose d’inspirer et d’animer les actions pastorales de l’Église dans ce domaine particulier.

Pour ces raisons, j’ai décidé de dédier ce Message au drame des personnes déplacées internes, un drame souvent invisible que la crise mondiale causée par la pandémie du COVID-19 a exacerbé. De fait, par sa véhémence, sa gravité et son extension géographique, cette crise a redimensionné beaucoup d’autres urgences humanitaires qui affligent des millions de personnes, reléguant initiatives et aides internationales, essentielles et urgentes pour sauver des vies humaines, au fin fond des agendas politiques nationaux. Or, « ce temps n’est pas le temps de l’oubli. Que la crise que nous affrontons ne nous fasse pas oublier tant d’autres urgences qui portent avec elles les souffrances de nombreuses personnes » (Message Urbi et Orbi, 12 avril 2020).

À la lumière des tragiques événements qui ont marqué l’année 2020, j’étends ce Message, dédié aux personnes déplacées internes, à tous ceux qui ont vécu et continuent de vivre des situations de précarité, d’abandon, d’exclusion et de rejet à cause du COVID-19.

Je voudrais partir de l’image qui inspira le Pape Pie XII pour rédiger la Constitution apostolique Exsul Familia (1er août 1952). Lors de la fuite en Égypte, l’Enfant Jésus fait l’expérience, avec ses parents, de la condition tragique de personne déplacée et de réfugié « caractérisée par la peur, l’incertitude, les désagréments (cf. Mt 2, 13-15.19-23). De nos jours, hélas, des millions de familles peuvent se reconnaître dans cette triste réalité. Presque chaque jour, la télévision et les journaux donnent des nouvelles de réfugiés qui fuient la faim, la guerre, d’autres graves dangers, à la recherche de la sécurité et d’une vie digne, pour eux-mêmes et pour leurs familles » (Angélus, 29 décembre 2013). En chacun d’eux, Jésus est présent, contraint de fuir pour se sauver, comme à l’époque d’Hérode. Sur leurs visages, nous sommes appelés à reconnaître le visage du Christ affamé, assoiffé, nu, malade, étranger et prisonnier, qui nous interpelle (cf. Mt 25, 31-46). Si nous le reconnaissons, c’est nous qui le remercierons d’avoir pu le rencontrer, l’aimer et le servir.

Les personnes déplacées nous offrent cette occasion de rencontre avec le Seigneur, « même si nos yeux peinent à le reconnaître : avec les vêtements déchirés, les pieds sales, le visage déformé, le corps blessé, incapable de parler notre langue » (Homélie, 15 février 2019). Il s’agit d’un défi pastoral auquel nous sommes appelés à répondre par les quatre verbes que j’ai indiqués dans le Message de cette même Journée en 2018 : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer. Je voudrais maintenant leur ajouter six paires de verbes qui correspondent à des actions très concrètes, liés entre eux dans une relation de cause à effet.

Il faut connaître pour comprendre. La connaissance est une étape nécessaire vers la compréhension de l’autre. Jésus lui-même nous l’enseigne dans l’épisode des disciples d’Emmaüs : « Et il
advint, comme ils conversaient et discutaient ensemble, que Jésus en personne s’approcha, et il faisait route avec eux ; mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître » (Lc 24, 15-16). Quand on parle de migrants et de personnes déplacées, trop souvent on s’arrête aux chiffres. Mais il ne s’agit pas de chiffres, il s’agit de personnes ! Si nous les rencontrons, nous parviendrons à les connaître. Et en connaissant leurs histoires, nous parviendrons à comprendre. Par exemple, nous pourrons comprendre que cette précarité dont nous avons fait l’expérience dans la souffrance à cause de la pandémie est un élément constant de la vie des personnes déplacées.

Il est nécessaire de faire le prochain pour servir. Cela semble évident, mais souvent ça ne l’est pas. « Mais un Samaritain, qui était en voyage, arriva près de lui, le vit et fut pris de pitié. Il s’approcha, banda ses plaies, y versant de l’huile et du vin, puis le chargea sur sa propre monture, le mena à l’hôtellerie et prit soin de lui » (Lc 10, 33-34). Les peurs et les préjugés – beaucoup de préjugés – nous font garder nos distances d’avec les autres et nous empêchent souvent de « nous rendre leur prochains » pour les servir avec amour. S’approcher du prochain signifie souvent être disposés à courir des risques, comme nous l’ont enseigné de nombreux médecins, infirmiers et infirmières ces derniers mois. Être proche pour servir va au-delà du pur sens du devoir ; Jésus nous en a donné l’exemple le plus grand quand il a lavé les pieds de ses disciples : il s’est dévêtu, s’est agenouillé et s’est sali les mains (cf. Jn 13, 1-15).

Pour se réconcilier il faut écouter. Dieu lui-même nous l’enseigne lorsque, en envoyant son Fils dans le monde, il a voulu écouter les gémissements de l’humanité avec des oreilles humaines : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, […] pour que le monde soit sauvé par lui » (Jn 3, 16- 17). L’amour, celui qui réconcilie et qui sauve, commence par l’écoute. Dans le monde d’aujourd’hui, les messages se multiplient, mais on perd l’attitude de l’écoute. Or, ce n’est qu’à travers une écoute humble et attentive que nous pouvons arriver à véritablement nous réconcilier. Durant l’année 2020, pendant des semaines, le silence a régné dans nos rues. Un silence dramatique et inquiétant qui nous a toutefois fourni l’occasion d’écouter le cri des plus vulnérables, des personnes déplacées et de notre planète gravement malade. Et, en écoutant, nous avons l’opportunité de nous réconcilier avec le prochain, avec beaucoup de ceux qui sont rejetés, avec nous-mêmes et avec Dieu, qui ne se lasse jamais de nous offrir sa miséricorde.

Pour grandir il est nécessaire de partager. Le partage a été l’un des éléments fondateurs de la première communauté chrétienne : « La multitude des croyants n’avait qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout était commun » (Ac 4, 32). Dieu n’a pas voulu que les ressources de notre planète ne profitent qu’à quelques-uns. Non, le Seigneur n’a pas voulu cela ! Nous devons apprendre à partager pour grandir ensemble, sans laisser personne de côté. La pandémie nous a rappelé que nous sommes tous dans le même bateau. Nous retrouver avec des préoccupations et des craintes communes nous a démontré, une fois encore, que personne ne peut s’en sortir tout seul. Pour grandir vraiment, nous devons grandir ensemble, en partageant ce que nous avons, comme ce garçon qui offrit à Jésus cinq pains d’orge et deux poissons… Et il y en eut assez pour cinq mille personnes (cf. Jn 6, 1-15) !

Il faut impliquer pour promouvoir. C’est ce que Jésus a fait avec la Samaritaine (cf. Jn 4, 1-30). Le Seigneur s’approche d’elle, il l’écoute, parle à son coeur pour ensuite la guider vers la vérité et la transformer en annonciatrice de la bonne nouvelle : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? » (v. 29). Parfois, l’élan pour servir les autres nous empêche de voir leurs richesses. Si nous voulons vraiment promouvoir les personnes auxquelles nous offrons assistance, nous devons les impliquer et les rendre protagonistes de leur propre relèvement. La pandémie nous a rappelé combien la coresponsabilité est essentielle et que ce n’est qu’avec la contribution de tous – même des catégories souvent sous-évaluées – qu’il est possible d’affronter la crise. Nous devons « trouver le courage d’ouvrir des espaces où tous peuvent se sentir appelés, et permettre de nouvelles formes d’hospitalité et de fraternité ainsi que de solidarité » (Méditation, place Saint-Pierre, 27 mars 2020).

Il est nécessaire de collaborer pour construire. C’est ce que l’Apôtre Paul recommande à la communauté de Corinthe : « Je vous en prie, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, ayez tous même langage ; qu’il n’y ait point parmi vous de divisions ; soyez étroitement unis dans le même esprit et dans la même pensée » (1 Co 1, 10). Construire le Royaume de Dieu est un engagement commun à tous les chrétiens et c’est pourquoi il est nécessaire que nous apprenions à collaborer, sans nous laisser tenter par les jalousies, les discordes et les divisions. Et, dans le contexte actuel, il faut réaffirmer : « Ce temps n’est pas le temps des égoïsmes, parce que le défi que nous affrontons nous unit tous et ne fait pas de différence entre les personnes » (Message Urbi et Orbi, 12 avril 2020). Pour préserver la maison commune et faire en sorte qu’elle ressemble toujours davantage au projet originel de Dieu, nous devons nous efforcer de garantir la coopération internationale, la solidarité globale et l’engagement local, sans laisser personne en dehors.

Je voudrais conclure par une prière suggérée par l’exemple de saint Joseph, en particulier lorsqu’il fut contraint de fuir en Égypte pour sauver l’Enfant. Père, tu as confié à saint Joseph ce que tu avais de plus précieux : l’Enfant Jésus et sa mère, pour les protéger des dangers et des menaces des mauvais.

Accorde-nous aussi de ressentir sa protection et son aide.

Lui qui a éprouvé la souffrance de ceux qui fuient à cause de la haine des puissants,

fais qu’il puisse réconforter et protéger tous ces frères et sœurs qui, poussés par les guerres, la pauvreté et les nécessités, quittent leur maison et leur terre pour se
mettre en chemin et chercher refuge vers des lieux plus sûrs.
Aide-les, par son intercession, à avoir la force d’aller de l’avant, le réconfort dans la tristesse, le courage dans l’épreuve.
Donne à ceux qui les accueillent un peu de la tendresse de ce père juste et sage,

qui a aimé Jésus comme un véritable fils et qui a soutenu Marie tout au long du chemin.
Lui, qui gagnait son pain par le travail de ses mains, puisse-t-il pourvoir aux besoins de ceux à qui la vie a tout pris, et leur donner la dignité d’un travail

et la sérénité d’une maison.
Nous te le demandons par Jésus Christ, ton Fils, que saint Joseph sauva en fuyant en Égypte, et par l’intercession de la Vierge Marie, qu’il aima en époux fidèle, selon ta volonté. Amen.

Rome, Saint-Jean-de-Latran, 13 mai 2020, Mémoire de Notre-Dame de Fatima

FRANÇOIS