Dimanche des Rameaux

       Le Bonjour des amis

Eglise st Jean Berchmans ° st Michel 4 avril 2020

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Une nouvelle offre de la communauté de l’église Saint-Jean Berchmans ° st Michel


À votre écoute – Créons une chaîne de solidarité téléphonique… le Service « Mitel »

Les mesures de confinement sanitaire, prolongées au moins jusqu’au 19 avril, plongent une partie de notre communauté dominicale dans la solitude. Certains fidèles disposent peut-être d’un peu de temps. Aussi, pour continuer à faire communauté, les jésuites et les membres de l’équipe pastorale de l’église Saint-Jean Berchmans propose d’organiser un service d’écoute téléphonique.

Un numéro de téléphone : le 02 739 33 65.  (Le Bureau du p. Tommy dans le cloître vers la Chapelle ND des Apôtres).

Tous les jours de la semaine, de 10h à 12h00 et de 15h00 à 17h00, un jésuite ou un laïc est à votre écoute au numéro de téléphone 02 739 33 65. En dehors des heures de permanence, vous pourrez laisser un message sur le répondeur téléphonique.

Cette écoute, de première ligne, se veut bienveillante, amicale, solidaire et chrétienne. Afin que chacun puisse en bénéficier, il sera demandé de limiter la conversation téléphonique à dix minutes. Si vous êtes intéressé(e) par un temps d’échange plus long et/ou régulier, signalez-le à l’écoutant(e) : il/elle vous proposera les coordonnées d’autres écoutant(e)s bénévoles.

Vous souhaitez vous engager ?

Vous disposez d’une ou plusieurs heures de temps libre par semaine ? Envoyez vos coordonnées (prénom et nom ; n° de téléphone fixe et/ou portable ; possibilité d’appel par messagerie WhatsApp, par exemple) et vos périodes de disponibilité au P. Tommy Scholtes (tommy.scholtes@tommyscholtes.be).  Nous centraliserons les disponibilités dans la discrétion.

Vous seriez heureux d’être contacté(e) ?

Appelez le 02 739 33 65 ou faites-le savoir par courrier électronique au P. Tommy Scholtes qui organisera les boucles d’écoute. 

Malgré le confinement et l’absence de célébrations publiques durant la Semaine Sainte et à Pâques, notre communauté dominicale restera solidaire, priante et… vivante. Car c’est à la Vie que conduit Pâques. Pour rappel, la communauté jésuite de st Michel célèbre (sans public extérieur), à 7 heures, à 12h et à 18.30. A 18h30, ainsi que le dimanche à 12h, la célébration est retransmise par Facebook sur le profil de Tommy Scholtes (Il faut avoir un compte Facebook pour la voir).

Idée proposée pour le dimanche des Rameaux… chez vous

Dans mon pays les prêtres ont proposé une belle initiative que j’aimerai vous partager.  Si on mettait tous une branche sur la porte ou la fenêtre le samedi 4 avril dans l’après-midi, pour que le Dimanche des Rameaux, toutes les maisons se réveillent avec une branche ! Il peut s’agir de n’importe quelle branche verte que vous pouvez obtenir. Essayer de trouver une belle 🌿
Cela servirait, malgré le confinement, à rester connecté lors des cérémonies de Pâques. Acclamant Jésus, même en silence. Ce serait aussi un témoignage visible que nous sommes des chrétiens catholiques ! 😇 Je vous invite à adopter cette initiative et aussi à la partagé le plus largement possible autour de vous.                Que Dieu vous bénisse tous !!! 🍃 🍃

Guicela

Messe des Rameaux 2020 : homélie du pape François
Jésus « s’est anéanti, prenant la condition de serviteur » (Ph 2, 7). Laissons-nous introduire dans les jours saints par ces mots de l’apôtre Paul, où la Parole de Dieu, comme un refrain, montre Jésus comme un serviteur : le Jeudi saint il est le serviteur qui lave les pieds à ses disciples ; le Vendredi saint il est présenté comme le serviteur souffrant et victorieux (cf. Is 52, 13) ; et déjà demain, Isaïe prophétisera de lui : « Voici mon serviteur que je soutiens » (Is 42, 1). Dieu nous a sauvés en nous servant. En général nous pensons que c’est à nous de servir Dieu. Non, c’est lui qui nous a servi gratuitement, parce qu’il nous a aimé en premier. Il est difficile d’aimer sans être aimés. Et il est encore plus difficile de servir si nous ne nous laissons pas servir par Dieu. Mais de quelle façon le Seigneur nous a-t-il servi ? En donnant sa vie pour nous. Nous lui sommes chers et nous lui avons coûté cher. Sainte Angèle de Foligno a témoigné d’avoir entendu de Jésus ces paroles : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée ». Son amour l’a conduit à se sacrifier pour nous, à prendre sur lui tout notre mal. C’est une chose qui nous laisse pantois : Dieu nous a sauvés en acceptant que notre mal s’acharne sur lui. Sans réagir, avec seulement l’humilité, la patience et l’obéissance du serviteur, exclusivement avec la force de l’amour. Et le Père a soutenu le service de Jésus : il n’a pas mis en déroute le mal qui s’abattait sur lui, mais il a soutenu sa souffrance, pour que notre mal soit vaincu seulement par le bien, pour qu’il soit traversé jusqu’au fond par l’amour. Jusqu’au fond. Le Seigneur nous a servis jusqu’à éprouver les situations les plus douloureuses pour qui aime : la trahison et l’abandon. La trahison. Jésus a subi la trahison du disciple qui l’a vendu et du disciple qui l’a renié. Il a été trahi par les gens qui l’acclamaient et qui ensuite ont crié : « Qu’il soit crucifié ! » (Mt 27, 22). Il a été trahi par l’institution religieuse qui l’a condamné injustement et par l’institution politique qui s’est lavé les mains. Pensons aux petites et aux grandes trahisons que nous avons subies dans la vie. C’est terrible quand on découvre que la confiance bien placée a été trompée. Naît au fond du cœur une déception telle que la vie semble ne plus avoir de sens. Cela arrive parce que nous sommes nés pour être aimés et pour aimer, et la chose la plus douloureuse c’est d’être trahi par celui qui a promis de nous être loyal et proche. Nous ne pouvons pas non plus imaginer comme cela a été douloureux pour Dieu, qui est amour. Regardons-nous à l’intérieur. Si nous sommes sincères avec nous-mêmes, nous verrons nos infidélités. Que de fausseté, d’hypocrisies et de duplicités ! Que de bonnes intentions trahies ! Que de promesses non tenues ! Que de résolutions laissées s’évanouir ! Le Seigneur connaît notre cœur mieux que nous, il sait combien nous sommes faibles et inconstants, combien de fois nous tombons, que de mal nous avons à nous relever et combien il est difficile de guérir certaines blessures. Et qu’a- t-il fait pour venir à notre rencontre, pour nous servir ? Ce qu’il avait dit par le prophète : « Moi je les guérirai de leurs infidélités, je les aimerai d’un amour gratuit » (Os 14, 5). Il nous a guéris en prenant sur lui nos infidélités, en enlevant nos trahisons. De sorte que, au lieu de nous décourager par peur de ne pas y arriver, nous pouvons lever notre regard vers le Crucifié, recevoir son embrassade et dire : “ Voilà, mon infidélité est là, tu l’as prise, toi, Jésus. Tu m’ouvres les bras, tu me sers par ton amour, tu continues à me soutenir…Alors j’avance ! ” L’abandon. Sur la croix, dans l’Évangile d’aujourd’hui, Jésus dit une phrase, une seule : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46). C’est une phrase forte. Jésus avait souffert l’abandon des siens, qui avaient fui. Mais il lui restait le Père. Maintenant, dans l’abîme de la solitude, pour la première fois il l’appelle par le nom générique de “ Dieu”. Et il lui crie « d’une voix forte » le “pourquoi” le plus déchirant : “ Pourquoi, toi aussi, m’as-tu abandonné ? ”. Ce sont en réalité les paroles d’un Psaume (cf. 21, 2) : on y dit que Jésus a aussi porté en prière l’extrême désolation. Mais il reste le fait qu’il l’a éprouvée : il a éprouvé l’abandon le plus grand dont les Évangiles témoignent en rapportant ses paroles originales : Eli, Eli lemà sabactani ? Pourquoi tout cela ? Encore une fois pour nous, pour nous servir. Parce que lorsque nous nous sentons le dos au mur, quand nous nous trouvons dans une impasse, sans lumière et sans issue, quand il semble que même Dieu ne répond pas, nous nous rappelions que nous ne sommes pas seuls. Jésus a éprouvé l’abandon total, la situation qui lui est la plus étrangère, afin de nous être solidaire en tout. Il l’a fait pour moi, pour toi, pour te dire : “ N’aie pas peur, tu n’es pas seul. J’ai éprouvé toute ta désolation pour être toujours à ton côté ”. Voilà jusqu’où Jésus nous a servi, descendant dans l’abîme de nos souffrances les plus atroces, jusqu’à la trahison et à l’abandon. Aujourd’hui, dans le drame de la pandémie, face à tant de certitudes qui s’effritent, face à tant d’attentes trahies, dans le sens d’un abandon qui nous serre le cœur, Jésus dit à chacun de nous : “ Courage : ouvre ton cœur à mon amour. Tu sentiras la consolation de Dieu, qui te soutient ”. Chers frères et sœurs, que pouvons-nous faire devant Dieu qui nous a servis jusqu’à éprouver la trahison et l’abandon ? Nous pouvons ne pas trahir celui pour qui nous avons été créés, ne pas abandonner ce qui compte. Nous sommes au monde pour l’aimer, lui et les autres. Le reste passe, cela demeure. Le drame que nous sommes en train de traverser nous pousse à prendre au sérieux ce qui est sérieux, et à ne pas nous perdre dans des choses de peu de valeur ; à redécouvrir que la vie ne sert à rien si on ne sert pas. Parce que la vie se mesure sur l’amour. Alors, en ces jours saints, à la maison, tenons-nous devant le Crucifié, mesure de l’amour de Dieu pour nous. Devant Dieu qui nous sert jusqu’à donner sa vie, demandons la grâce de vivre pour servir. Cherchons à contacter celui qui souffre, celui qui est seul et dans le besoin. Ne pensons pas seulement à ce qui nous manque, mais au bien que nous pouvons faire. Voici mon serviteur que je soutiens. Le Père qui a soutenu Jésus dans sa Passion, nous encourage nous aussi dans le service. Certes, aimer, prier, pardonner, prendre soin des autres, en famille comme dans la société, peut coûter. Cela peut sembler un chemin de croix. Mais le chemin du service est le chemin vainqueur, qui nous a sauvés et qui nous sauve la vie. Je voudrais le dire spécialement aux jeunes, en cette Journée qui, depuis trente-cinq ans leur est consacrée. Chers amis, regardez les vrais héros, qui apparaissent ces jours-ci : ce ne sont pas ceux qui ont renommée, argent et succès, mais ceux qui se donnent eux-mêmes pour servir les autres. Sentez-vous appelés à mettre en jeu votre vie. N’ayez pas peur de la dépenser pour Dieu et pour les autres, vous y gagnerez ! Parce que la vie est un don qui se reçoit en se donnant. Et parce que la joie la plus grande est de dire oui à l’amour, sans si et sans mais. Comme Jésus pour nous.  

Ouverture ces jours-ci de l’église st Jean Berchmans ° st Michel

Le sacrement de réconciliation individuel ne pourra être conféré pendant la semaine sainte. Les évêques de Belgique autorisent les fidèles à reporter leur confession pascale à une date ultérieure. Ou, comme l’a récemment déclaré le Pape François au vu des circonstances exceptionnelles de cette année : Oui, il est possible de recevoir le pardon de Dieu sans prêtre. Si tu ne trouves pas de prêtre pour te confesser, parle avec Dieu, il est ton Père, et dis-lui la vérité : ‘Seigneur, j’ai commis le mal en ceci, en cela, …” Demande-lui pardon de tout ton cœur avec l’acte de contrition et promets-lui : “Je me confesserai plus tard, mais pardonne-moi maintenant”. Et tu reviendras immédiatement dans la grâce de Dieu.

Comment célébrer Pâques sans confession ni communion, ou ‘faire ses Pâques’ cette année ? En faisant ce qui est possible : prier à la maison, seul ou en famille ; lire et méditer les lectures et les prières prévues pour la Semaine Sainte ; suivre une célébration liturgique à la radio, à la télévision ou en livestream.

Il n’y aura pas de bénédiction des rameaux ce week-end. .

On reparle le plus vite possible de la transmission par internet du Chemin de croix vendredi à 15h. On regarde la faisabilité concrète.

Notre église reste ouverte pour la prière individuelle. Mettre une bougie prolonge notre prière…

Echos. Demandes de Prière. Pour les malades et les soignants.

Si vous connaissez des personnes âgées ou isolées qui seraient heureuses de recevoir un petit coup de fil ou un mail en cette triste période, n’hésitez pas à me le communiquer. Je vous souhaite le meilleur pour les prochaines semaines et surtout, une belle montée pascale ! L.

Prière du pape François en temps de pandémie

« Ô Marie,

Tu brilles toujours sur notre chemin

Comme un signe de salut et d’espoir.

Nous nous confions à toi, Santé des malades,

Qui auprès de la Croix, a été associée à la douleur de Jésus,

En restant ferme dans la foi.

Toi, Salut du peuple romain, tu sais de quoi nous avons besoin

Et nous sommes sûrs que tu y pourvoiras

Pour que, comme à Cana de Galilée,

La joie et la fête reviennent

Après cette épreuve.

Aide-nous, Mère de l’amour divin,

À nous conformer à la volonté du Père

Et à faire ce que nous dira Jésus,

Qui a pris sur lui nos souffrances

Et s’est chargé de nos douleurs

Pour nous conduire à travers la Croix,

À la joie de la résurrection. Amen.

Sous Ta protection, nous cherchons refuge, Sainte Mère de Dieu.

Ne méprise pas les suppliques de ceux d’entre nous qui sont dans l’épreuve,

Et délivre-nous de tout danger, ô Vierge glorieuse et bénie. »

Beau texte pour notre temps, par Christine Pedotti
Cette fois, chacun et chacune en est convaincu : le Covid-19 n’est pas une grippette, ainsi qu’on a voulu le croire jusqu’à… il y a à peine plus de quinze jours. Pour autant, ce n’est pas la peste. Et c’est bien là que se situe la difficulté. Le Covid tue, trop et cependant peu. Il y a d’abord tous ceux et celles qui ont des formes si bénignes, à peine un rhume, une petite fièvre, qu’elles passent quasiment inaperçues… Et puis il y a la « sale grippe », de la fièvre, des courbatures, une grande fatigue, qui s’estompent grâce au repos en une dizaine de jours. Enfin, restent les cas sévères, surtout quand ils se développent sur les terrains exposés, maladies graves, fragilité de l’âge. Alors, la détresse respiratoire guette. C’est ce que les soignants redoutent et c’est pour ces malades que se déploient les respirateurs de réanimation et les soins intensifs. Face à cela, nous sommes seuls avec nos peurs et nos angoisses, pour nous-mêmes et pour nos proches. Les statistiques en cette matière ne disent rien. Toute personne frappée par le deuil d’un·e proche sait que la douleur ne fait pas de quartier. Elle ne connaît que le 100 %. Et l’on a beau savoir que le taux de mortalité de l’humanité est, depuis la nuit des temps, lui aussi de 100 %, la question du quand et du comment reste l’une de nos grandes inquiétudes… Et à raison : il est normal que cette question nous travaille. Pourtant, face au virus et à l’épidémie, osons affirmer que la mort n’est ni juste, ni injuste. Elle est notre sort et nul ne connaît son heure. Ceci étant posé, intéressons-nous à la vie et au présent, à ceux et celles qui comptent pour nous, qui comptent sur nous. Aujourd’hui, plus que jamais, nous nous rendons compte que tout acte d’amour et de fraternité est un acte de salut. Il ne nous sauvera pas de la mort, mais il sauvera nos vies du non-sens. Commençons par la bienveillance ; à l’égard de nous-même, à l’égard des autres, si proches, si voisins, si irritants. Voici venu les temps des conciliations et des réconciliations.

 Pour toute réaction, proposition, échange ou demande :

Tommy.scholtes@tommyscholtes.be, et les jésuites de la communauté qui restent branchés et en communion. N’oublions pas non plus de nous appeler, de faire signe, de demander, de donner des nouvelles.