Nouvelles, services et analyses ! Bonjour 12.05.2020

 Le Bonjour des amis

Eglise st Jean Berchmans ° st Michel- 12.05.2020

La reprise des Liturgies à l’église se rapproche… (reçu du Vicariat de Bruxelles ce 12 mai). Nous avons répondu qu’il y avait 600 m2 chez nous + la Chapelle ND des Apôtres… A bon entendeur !

Cher /chère responsable d’unité pastorale, Cher curé ou administrateur paroissial,

Chers amis (pour info),

Votre patience a été fameusement mise à l’épreuve pendant ce temps de confinement. Différents secteurs de la vie publique se préparent à réaliser, sous certaines conditions, le déconfinément. Au nom de l’Eglise catholique, la conférence épiscopale est également en pourparlers avec le gouvernement en vue d’une reprise progressive. La surface utile du bâtiment de l’église est un paramètre important à cet égard. Il s’agit bien de la partie de l’église qui est occupée par l’assemblée, à l’exclusion du chœur et l’espace où est placé l’autel, de la sacristie et d’autres petites pièces.

Afin de préparer la reprise du culte, je vous serais reconnaissant de me faire connaître, par retour de mail, la surface utile (superficie en m2) de l’église ou des églises dont vous êtes le curé ou le président de le fabrique de l’église?

Il est évident que toutes les informations utiles vous parviendront en temps opportun.

Avec mes remerciements et mes salutations

Chanoine Tony Frison (Adjoint de Mgr Kockerols)

PRIER AVEC MARIE POUR LA VENUE DU ST-ESPRIT. (Communiqué)

Neuvaine de Pentecôte 2020

Le Pape François invite les fidèles à prier le rosaire au mois de mai. Cette prière simple reprend les moments centraux de la vie de Jésus et de Marie. En ce temps de crise du coronavirus, nous prions spécialement pour ceux qui souffrent et pour ceux qui aident à soulager cette souffrance. Les Evêques se joignent à l’appel du Pape François et recommandent également les deux prières jointes par le Pape à son appel (avec référence à leur localisation sur Cathobel/Kerknet).

Les derniers jours du temps de Pâques, entre l’Ascension et la Pentecôte, sont particulièrement propices pour prier pour la venue du Saint-Esprit en union avec Marie. Il nous faut prier pour obtenir la lumière et la force de l’Esprit pour tous ceux qui aspirent à la guérison, à la solidarité et à la paix entre les peuples. Les Evêques belges appellent donc les fidèles pendant la neuvaine de Pentecôte, à être assidus à la prière personnelle ou en famille, comme les Onze autrefois avec la Mère de Jésus dans la « chambre haute » (cf. Actes 1, 14).

Durant les neuf jours de préparation à la Pentecôte, la prière peut prendre différentes formes. Le Renouveau charismatique catholique (https://renouveau.be/) et la Commission Nationale Catholique pour l’œcuménisme (https://www.thykingdomcome.global/) offrent de précieuses suggestions. Cathobel et Kerknet offriront également des pistes de prière et de réflexion. Voir en particulier :

La Conférence des Evêques de Belgique, 12 mai 2020

Témoignages, initiatives – Vivre avec foi au temps du coronavirus

Malades ou médecins, simples fidèles qui vivez le confinement pendant cette pandémie, partagez avec nous un témoignage, une photo, une vidéo ou un lien vers une initiative de solidarité, pour rappeler tous ceux qui se mobilisent en cette période difficile.

Vatican News a lancé « En première ligne – vivre avec foi au temps du coronavirus», un espace d’information, de témoignages, de relais de vos initiatives, pour écouter, soutenir et aider tous ceux qui font face à l’épidémie de coronavirus/COVID-19. 

Partagez avec nous un texte, Amis de l’église st Michel et st Jean Berchmans une photo, une vidéo, un lien vers une inititiative de solidarité, de ceux qui se mobilisent en cette période de confinement. Si vous faites partie du corps médical ou que vous êtes malades du virus, faites-nous part de vos témoignages, nous en ferons une sélection pour alimenter régulièrement nos Bonjours et le site web de l’église.

Envoyez-nous vos messages par mail à l’adresse tommy.scholtes@tommyscholtes.be

Aidez-nous à offrir un regard plus large, qui découle de l’Évangile, capable de remplir les cœurs, et pour que personne ne puisse se sentir seul!

Parler à un ami… Le réseau AMIchel

Un « réseau d’écoutants » pour ceux qui souffrent à cause de COVID-19

 Si le confinement vous devient pesant, trop lourd, angoissant ou inquiétant ;

Si vous êtes un soignant qui souhaite une écoute ;

Si vous êtes en deuil d’un être cher ;

Si vous êtes atteint du COVID-19 ;

Vous pouvez envoyer un courriel à Tommy.scholtes@tommyscholtes.be

7 jours sur 7. Un service gratuit et confidentiel.

Il y a de nombreux sujets dont on peut vouloir parler : Que dois-je faire ? Quels sont les dangers auxquels je suis confronté ? À qui puis-je parler de ce qui se passe ? À qui puis-je juste parler?

Un « réseau d’écoutants » est en voie de constitution. Ces personnes sont des prêtres, religieux/ses, laïcs ayant déjà pratiqué l’écoute de personnes expérimentant des difficultés dans leur vie. Certains se sont déjà montrés disponbiles pour le service téléphonique « Mitel »

Envoyez-nous un courriel et l’un d’entre eux vous contactera afin de vous proposer un moment pour discuter et vous apporter réconfort et consolation.

Ou partagez cette ressource avec ceux qui pourraient en avoir besoin.

Nous vous proposons désormais d’écrire sur un mur de prière vos messages (une intention, une méditation, une demande…) ; quand cela sera possible, après le confinement, ils rejoindront ceux du livre de prières, Un classeur qui sera installé dans le fond de l’église. Pour l’instant, ils seront systématiquement repris par les jésuites de la communauté de Saint-Michel, au cours de leur prière commune. Envoyez-les par le mail tommy.scholtes@tommyscholtes.be. Si vous l’acceptez, elles seront mises sur le site de l’église www.eglisecsm.be.

Vous pouvez aussi les indiquer pendant les diffusions de messe par Facebook/tommy Scholtes, en semaine à 18.30 et les dimanches et jours fériés (Ascension) à 12h.

De bonnes questions posées par Bosco d’Otreppe dans La Libre Belgique

Le déconfinement va mettre à l’épreuve le catholicisme belge.


La réponse que le monde catholique donnera à la crise sociale révélera le rôle qu’il tient encore dans la société
Aucune date n’est encore annoncée, mais la discussion progresse quant à la reprise publique des célébrations religieuses. Ce lundi encore, les chefs de culte ont rencontré le ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) pour lui présenter les règles qu’ils ont rédigées et qui permettront de répondre aux normes sanitaires au sein des lieux de culte. Ils espèrent donc une décision prochaine de la part du Conseil national de sécurité.
La patience globale des croyants et la volonté très concrète des chefs de culte d’avancer ensemble ne sont pas anodines. Si ces derniers espèrent une reprise rapide des célébrations, ils respectent scrupuleusement les choix et le rythme gouvernementaux. Cette politique est jugée trop prudente par certains, mais elle n’en reste pas moins éloquente : ni plus ni moins que les autres acteurs de la société, les cultes entendent participer au bien commun sanitaire sans implorer, chacun de leur côté, des régimes d’exception. Ceci peut paraître évident en Belgique, mais cette posture est loin d’être semblable dans tous les pays.


Une heure « apocalyptique »

Pour autant, si elle éclaire la place que se donnent les cultes au sein de la société, elle ne dit rien du rôle qu’ils jouent, ou souhaitent tenir.
À cet égard, durant le confinement, les évêques n’ont pas dérogé à une communication relativement discrète envers la société. En interne, ils ont plus ou moins accompagné leurs prêtres dans la traversée de cette période inédite. Mais c’est au niveau des paroisses que la situation fut fortement inégale. Sans que l’on puisse établir des proportions, certaines furent très actives, développant des chaînes de mails et de nouvelles, des messes en ligne, des conférences… afin de maintenir le lien, tout particulièrement envers les personnes isolées. D’autres furent portées par des personnalités entreprenantes, telles les paroisses autour de Beaumont, dans le Hainaut, qu’ont parcourues les prêtres Xavier Huvenne et Roger Maloir, s’arrêtant chaque jour dans l’un de leurs clochers pour y assurer une présente priante. Dans d’autres enfin, rien ou presque ne fut proposé. « C’est dramatique, reconnaît un prêtre d’une région rurale. Certains de mes confrères ont été plongés dans la solitude, d’autres n’ont rien fait, et des paroissiens se sont sentis totalement abandonnés par leur Église, alors qu’ils traversaient une période difficile. Certains ne remettront plus les pieds à la messe. C’est immensément triste. »


« On peut dire que la situation est apocalyptique pour l’Église », explique Arnaud Join-Lambert, professeur de théologie pratique à l’UCLouvain. Non pas parce qu’elle serait à l’état de ruines fumantes, mais plutôt parce que le confinement a révélé – c’est le sens original du mot « apocalypse » – ce qu’elle est encore, précise-t-il en substance. Car rien n’a changé en réalité : les paroisses dynamiques ont rebondi pour maintenir le lien à distance, celles où presque plus rien ne se vivait se sont encore davantage délitées. « Pour elles, le rebond sera compliqué. Les premières par contre en sortiront sans doute grandies. »


Quitte ou double !


Face à ce constat, les diocèses s’organisent progressivement pour aider les paroisses à répondre à la souffrance humaine qui s’annonce suite à l’épidémie. Dans le Brabant wallon, l’évêque auxiliaire Mgr Hudsyn a lancé l’opération « Mets-toi en marche », qui encourage les catholiques à rencontrer des voisins, isolés ou non, qui le souhaitent. Dans le monde associatif aussi, des initiatives se développent, tel le service « Tél-Écoute-Prière » (02.721.30.21) qui permet aux personnes de se confier ou de prier anonymement avec quelqu’un.
« Nous allons devoir réintroduire le service du frère au cœur de notre pratique. Nous l’avions trop souvent satellisé dans des structures associatives, indépendantes du culte », lançait aux siens, dans l’hebdomadaire La Vie, la journaliste française Natalia Trouiller. « Nous ne serons pas épargnés par la crise dans nos rangs, loin de là. Nous allons devoir devenir des pauvres qui aideront des plus pauvres encore. Préparons-nous. »
L’Église belge a toujours été présente sur le front du social, et l’armée de bénévoles qu’elle entraîne est vieillissante mais reste étoffée. Si le rôle que tient encore l’Église est souvent interrogé, la crise qui vient permettra de mieux le comprendre, dans une sorte de quitte ou double. « Elle sera attendue, prévient Arnaud Join-Lambert. Demain, la question du lien sera centrale, et on ne pardonnera pas aux catholiques de ne pas être présents. »
Dans La Libre, publié le 12-05-2020, par Bosco d’Otreppe. https://mcusercontent.com/…/9e79059e-aff8-…/20200512_LLB.pdf

Et par Vincent Delcorps (connu chez nous comme collaborateur au Centre Avec) sur le site Cathobel et Dimanche

Le confinement : une chance pour nos paroisses ?  12 mai 2020

Eglises vides et sacrements annulés. La crise actuelle affecte directement la vie de nos communautés. Mais elle suscite aussi des initiatives nouvelles et des gestes de solidarité. Derrière le drame se cache une opportunité. Et si c’était l’occasion d’inventer les paroisses de demain?

C’est l’histoire d’un projet. Cette paroisse brabançonne voulait créer un site web. On en parlait depuis des mois; on le postposait depuis autant de temps. Puis, soudain, parut le coronavirus. Face à l’urgence, quelques geeks se mirent à l’ouvrage. Et le site web apparut. En quelques clics.

C’est l’histoire d’une newsletter. En temps ordinaire, elle était envoyée une fois par semaine aux amis de cette église bruxelloise. Et déjà, elle avait son petit succès. Puis, soudain, parut le coronavirus. La newsletter fut envoyée trois fois par semaine, tripla de volume, et devint un best-seller. « Je n’ai jamais autant lu la lettre », témoigne un paroissien. « En plus des infos, elle m’offre un vrai moment de recueillement. »

C’est l’histoire d’un prêtre hennuyer. En charge d’une unité pastorale reliant dix-huit clochers, il devait, d’ordinaire, se diviser. Puis, soudain, parut le coronavirus. Il décida alors de se multiplier. Du 1er au 17 avril, il prit la route. Chaque après-midi, il s’installa dans l’une des églises, invitant ceux qui le souhaitaient à le rejoindre… tout en respectant les mesures de distanciation. « Je n’ai jamais autant prié que durant ces 17 jours », relit aujourd’hui le clerc. « Comme prêtres, nous avons souvent du mal à trouver de la place pour la prière dans notre travail pastoral. Cette mission itinérante de prière m’a permis de prendre du temps pour l’essentiel. »

Trois exemples. Parmi beaucoup d’autres. Trois initiatives qui ont germé. Et qui pourraient durablement inspirer. Au fond, et si ce confinement offrait à nos communautés l’occasion d’un renouveau?

Une crise sur une autre

Des églises vides, des célébrations annulées, des sacrements reportés… Soyons clair: c’est une période compliquée que traversent nos paroisses. Sur le plan individuel, bien des fidèles ont souffert de vivre la Semaine sainte confinés. Ils regrettent de ne pouvoir communier, d’être éloignés de leurs frères et sœurs. Sans même penser à ceux qui n’ont pu offrir un dernier au revoir à un proche disparu… Sur le plan communautaire, les choses sont aussi difficiles. Des dynamiques sont suspendues, des pélés sont annulés, des projets sont reportés. Et puis, il y a l’incertitude. Quand pourrons-nous retrouver notre paroisse? Célébrer comme avant? Et même: pourrons-nous un jour célébrer comme avant? A ces questions, pour l’heure, point de réponse.

Ce n’est pas tout: cette crise du confinement éclate alors que nos paroisses traversent une période déjà difficile. Sous nos contrées, l’Eglise est en pleine mutation. Les assemblées vieillissent, des clochers sont désacralisés, les prêtres se font rares… Certaines communautés sont fragiles; survivront-elles à l’épreuve du confinement?

A toute vitesse

Retour en arrière. Le 2 mars, par communiqué, les évêques de Belgique demandent aux fidèles d’adopter diverses mesures de précaution lors des assemblées. L’eau est enlevée des bénitiers, les baisers de paix deviennent suspects. Certains paroissiens rigolent encore; ce n’est pourtant que le début. Dix jours plus tard, l’Eglise suspend les célébrations publiques. La mesure est radicale. Brutale. Les paroisses sont prises de court. « Dans les premiers jours, j’ai été complètement déstabilisé », reconnaît Philippe Pardonce, curé de l’Unité pastorale de Gerpinnes. « Car c’est précisément lors des célébrations publiques que je pouvais voir les paroissiens et leur donner des conseils pour vivre individuellement leur vie de foi. Sans être en infraction, j’ai rassemblé en dernière minute les membres de l’équipe d’animation pastorale. Mais à l’époque, je ne savais pas encore si les églises pourraient rester ouvertes… »

Même sentiment d’urgence à Bruxelles. « A toute vitesse, il a fallu inventer d’autres manières de faire Eglise », témoigne Anne Peyremorte, coordinatrice de l’Unité pastorale du Kerkebeek. « Cela s’est fait avec les moyens du bord, avec le sentiment de bricoler. Et en même temps, de partout venaient des idées. » La communauté dégage quelques priorités: garder un lien communautaire vivant, éviter de faire maladroitement ce que des professionnels pourront assumer, veiller à ouvrir la communauté sur l’Eglise et le monde, rester proches des plus vulnérables. Dans la foulée, des initiatives fleurissent.

Un joli bouquet

Etonnante floraison. Voilà qu’un professeur de violoncelle vient offrir ses notes tout au long de la Semaine sainte. Qu’un membre d’une Fabrique d’Eglise illumine l’église vide au seuil de la veillée pascale. Que quelques fidèles glissent le nom de personnes isolées à des prêtres qui pourront leur téléphoner. « En fait, la majorité des initiatives ne me sont pas connues », reconnaît Anne Peyremorte. « A mon sens, les plus belles viennent de personnes qui, au nom de leur baptême, font vivre et vibrer l’Eglise autour d’elles de manière très simple, à la mesure de leurs moyens. »

Evidemment, d’une paroisse à l’autre, les priorités varient. Questions de vision. De moyens aussi. « On a la chance d’avoir quelques personnes compétentes qui, grâce à Facebook, ont pu assurer la retransmission de célébrations en live », témoigne Damien Desquesnes, vicaire à la paroisse Saint-François de Louvain-la-Neuve. « Il a fallu un peu de temps pour ajuster le tir, mais le service rendu est de qualité. Et il aide les paroissiens à rester plongés dans la vie liturgique. » Sur la page Facebook de la paroisse, les commentaires sont élogieux: « Heureuse d’être parmi vous pour ce moment de partage », « merci pour cette célébration dont nous avons besoin »…

Discerner de nouveaux lendemains 

Bien sûr, le temps de la relecture n’est pas encore venu. Il n’empêche. Ceux qui en ont l’occasion se mettent déjà à penser: de quoi ce confinement est-il le signe – ou l’annonce? A quoi invite-t-il l’Eglise – ou contre quoi la met-elle en garde? Car, l’air de rien, les questions soulevées ne sont pas minces. Quel est l’essentiel pour un croyant? Qu’est-ce qui manque vraiment en ce temps de confinement? Peut-on concevoir une vie de foi sans prêtre? Certains le susurrent: la période pourrait préfigurer cette « Eglise en sortie » à laquelle nous appelle le pape François…

A Bruxelles, Claude Lichtert suggère de ne pas trop attendre pour réfléchir. Ce prêtre est responsable du service Formation du Vicariat. « Dans cette fonction, on a le luxe, et même le devoir, de poser des questions qui dérangent, de prendre du recul », explique-t-il. « Je veux bien jouer ce rôle de poil à gratter. » L’homme n’a pas traîné. Début avril, il a proposé d’organiser une petite enquête auprès des unités pastorales de la capitale. Parmi les questions, celle-ci: « Quelles sont les activités maintenant suspendues dont je souhaiterais qu’elles ne reprennent pas? » Claude Lichtert s’explique: « Pour bien des personnes engagées dans l’Eglise, cette période est belle. Je sens les gens apaisés. Ils ne sont plus envahis de réunions, sont davantage disponibles pour l’écoute… » Supprimer certaines choses? Pour en inventer d’autres? « C’est maintenant qu’il s’agit de réenvisager notre ecclésialité post-confinement. C’est même peut-être maintenant ou jamais », pressent Claude Lichtert. « J’aimerais que l’Eglise se décléricalise. Qu’elle puisse offrir des lieux d’échange et de rencontre, ouverts aux personnes qui y sont engagées comme aux autres. »

A quoi ressemblera l’Eglise de demain? Toutes les personnes que nous avons interrogées le pressentent: pour nos communautés, il y aura un avant et un après. « Le confinement et ce qui s’ensuivra nous obligeront à vivre des changements, à détrôner les habitudes », prédit Philippe Pardonce. « Mon unité pastorale sortira sûrement différente de ce temps », abonde Anne Peyremorte. « J’espère que ce sera avec force et avec joie, avec des chrétiens debout, continuant à déployer leur vocation baptismale. »

Vincent DELCORPS

*vous aurez remarqué le clin d’œil à st Jean Berchmans… (Lettre Bonjour qui a triplé de volume durant le carême… qui devint un « best-seller » en augmentant largement le nombre de destinataires, 590 à ce jour).