Le Bonjour du WE du 4 septembre 2021

Le Bonjour – Amis de l’église st Jean Berchmans ° st Michel

WE du 4-5 septembre 2021

Sacrées questions que les questions posées par Jésus ce dimanche. Bien sûr les disciples le connaissent bien. Ils le côtoient depuis longtemps mais comment peuvent-ils répondre à ces questions : « Au dire des gens, qui suis-je ? » ; « Et pour vous, qui suis-je ? » Jésus leur pose des questions très ouvertes, les autorisant à parler avec liberté et simplicité.

Qu’est-ce qui est dit de lui aujourd’hui encore ? Et comment nous répondrions à ces questions ? Jésus sonde et creuse notre cœur et il attend notre réponse libre, alors lançons-nous ! 

Nous allons prendre un an pour répondre ensemble à ces questions fondamentales qui fondent notre foi et appellent des réponses personnelles en fonction de là où j’en suis dans ma relation à Jésus. Et toutes les questions ne trouveront peut-être pas de réponse immédiate, mais tâcher d’y répondre est déjà une réponse. Jésus nous invite aujourd’hui, comme à chaque célébration. Il se donne à entendre et il se donne tout court.

A tous, parents et jeunes, nous souhaitons une belle rentrée.

A la fin de la messe de 10h, nous bénirons les cartables des enfants présents !

P. Tommy

Collectes ce WE

Nous n’avons pas eu l’occasion d’accueillir cet été www.aplacetolive.be, Monique Vrints, Christian Huveneers et leurs bénévoles à l’église pour aider à l’organisation des camps d’été des enfants de  familles défavorisées. Les collectes de ce we leur seront dédiées pour renflouer leurs caisses. Ils ont a nouveau fait un travail formidable pour les enfants de familles très précarisées.

Appel au bénévolat auprès du service pastoral de la Clinique Saint-Jean (Bruxelles)

Le service pastoral/accompagnement spirituel de la Clinique Saint-Jean (Bruxelles centre) recherche des personnes bénévoles qui désirent s’engager pour deux dimanches par mois de 9.30 à 12.00, pour conduire à la célébration eucharistique de l’hôpital les patients et vivre ce temps fort de célébration ensemble. Ensuite, les bénévoles sont envoyés porter la communion à quelques patients dans leur chambre.

L’occasion de vivre un beau geste de partage et de fraternité.

L’équipe pastorale est joignable tous les jours entre 9h et 18h au 02/221.90.37 ou par mail pastoral@clstjean.be

Votre engagement fait la différence !

Activités du Forum st Michel : deux conférences de lancement de l’année. Programme complet sur le site du Forum st Michel pour la reprise des cours et séminaires et autres formations.

  • 8 septembre 2021 au Forum Saint-Michel – Bd Saint-Michel 24, 1040 Bruxelles, 20h

Suite à la sortie du dernier numéro de la revue En Question sur la démocratie, le Centre Avec et le Forum Saint-Michel vous invitent à une table-ronde sur la démocratie participative.Avec la participation de Sophie Devillers (Doctorante en sciences politiques à l’UNamur et l’UCLouvain), Edoardo Traversa (Professeur de droit à l’UCLouvain et cofondateur d’eChange) et Céline Nieuwenhuys (Secrétaire générale de la Fédération des services sociaux).S’inscrire via le site web : www.centreavec.be

  • 14 septembre –   Luc de Brabandere – 20h

« Vivre, aimer et penser dans un monde où Internet change tout »

Le mot “digitalisation” utilisé pour qualifier l’envahissement technologique de notre société est inapproprié. Ce mot donne en effet l’impression que les changements en cours sont pour l’essentiel une modernisation massive de la société actuelle. Or Internet déstabilise les fondements mêmes de notre vivre ensemble. Notre responsabilité n’est donc pas de “digitaliser” l’enseignement, la santé, la Justice ou encore les entreprises, elle est de réinventer une société qui corresponde à nos valeurs dans un monde qui devient digital. Cieux nouveaux… terre nouvelle ?.

Rendez-vous à Marseille !

Nous aimerions beaucoup partir avec quelques familles à Marseille à partir de l’église saint Jean Berchmans ou du Forum st Michel. On essaiera même de faire un petit groupe de solidarité pour que la dépense ne soit pas trop lourde si on part avec la famille et les enfants.

Nous trouvons que l’enjeu en vaut la peine. Partager et se nourrir ensemble de nos expériences spirituelles où st Ignace a aussi une place, à travers la CVX, ou tout simplement dans notre manière de prier l’évangile ou de discerner.

Du 30 octobre au 1er novembre 2021, on se donne rendez-vous à Marseille – et peut être d’abord à la gare du Midi pour prendre ensemble le TGV – pour un grand rassemblement sur le thème « Au large, avec Ignace ! Tous saints – Marseille 2021 »

Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre de l’année ignatienne annoncée par le P. Arturo Sosa sj, supérieur général de la Compagnie de Jésus, ouverte le 20 mai 2021 et s’achèvera le 31 juillet 2022. Elle célébré deux événements marquants :

Contact et inscription : https://ignace2021.org/le-programme/ Mais si vous voulez en parler d’abord, n’hésitez pas à me contacter Tommy.scholtes@tommyscholtes.be

A Bruxelles, il y aussi le p. Jean-Yves Grenet, Jean-Louis d’Hoop, qui sont partants.

Protocole COVID en région Bruxelloise

Nous restons pour le mois de septembre à la règle de 200 personnes maximum dans l’église, lavement des mains et port du masque demandé.

23e dimanche du Temps ordinaire (Mc 7,31-37); pistes pour une catéchèse familiale

Comme chaque fois pour les récits des rencontres et des miracles, demandons aux enfants de repérer, les lieux, les personnages, leurs paroles et leurs actions, ainsi que la situation de départ, le moment clé du récit et la situation finale.

Dans l’épisode de la guérison du sourd-bègue, comme pour le cas de la guérison du paralytique de Capharnaüm, le malade peut compter sur l’aide de la communauté qui fait la démarche à sa place. Cependant, le malade est consentant. 

Jésus le prend à l’écart et accomplit envers lui des gestes qui étonnent: il met ses doigts dans les oreilles du malade, crache et lui touche la langue. Nous pensons à la guérison de l’aveugle-né lorsque Jésus avait enduit les yeux du malade de la boue faite à partir de sa salive et avec de la poussière. Dans les deux cas, les malades ont été guéris, renouvellés, transformés, re-créés. 

A quel passage de la Genèse nous font penser ces deux récits? Nous sommes en présence d’une nouvelle création. Jésus accompagne ses gestes envers le sourd-muet d’une Parole libératrice. L’évangile nous la reproduit dans la langue maternelle de Jésus: Ephphata! ouvre-toi! Qu’est-ce que ou qui est-ce qui doit s’ouvrir? D’abord le Ciel envers lequel Jésus lève les yeux et qu’il implore dans un soupir. Les sens du malade aussi, bien-entendu. Mais encore? Lorsque Jésus accomplit un miracle, il s’agit toujours d’un signe. Jésus guérit l’homme entier, physiquement et spirituellement, il le re-crée et le remet en relation avec la communauté. Si le handicap du sourd-muet, ainsi que celui des aveugles ou la maladie des lépreux les isolait des gens, l’intervention de Jésus restaure la personne guérie qui reprend sa place au sein de la communauté. Tous en sont édifiés. 

La gravure ci-dessus ré-exprime cet évangile à la manière spécifique des artistes du Moyen Age.

Source – « Guérison du sourd-muet », gravure colorée, Lyon, BM, Inc. 1043, folio : f. 508, 1482

« Et nous qui ne sommes ni aveugles, ni sourds », en quoi cet évangile nous concerne-t-il? Le Petit Prince de St. Exupéry nous le dit sans détour: On ne voit bien qu’avec le coeur. Et C-ceci est valable pour l’ouïe également.

Demandons au Seigneur d’ouvrir notre coeur afin de pouvoir entendre le murmure de l’Esprit Saint et de toucher notre langue afin qu’elle annonce la Bonne Nouvelle et qu’elle apporte à nos frères une parole qui fait vivre!

Le Bonjour du WE du 29 août

Le Bonjour – Amis de l’église st Jean Berchmans ° st Michel

WE du 28 – 29 août 2021

Normes COVID

En Flandre et en Wallonie, de nouveaux assouplissements peuvent intervenir en raison du bon taux de vaccination. A Bruxelles, ce taux n’est pas encore suffisamment élevé. Les normes actuelles sont encore maintenues, soit un maximum de 200 personnes dans les églises. Le port du masque demeure obligatoire ainsi que le lavement des mains.

A partir du 1 septembre

La messe de semaine de 7h et de 7h45 seront à nouveau célébrées. En fonction du nombre de personnes présentes, elle se dérouleront à l’église ou à la chapelle ND des Apôtres.

Congrès Mission reporté

Le Congrès Mission vous donne rendez-vous pour les 18, 19 et 20 mars 2022

Au vu des incertitudes sanitaires qui pèsent à Bruxelles, et la décision du gouvernement de la Région Bruxelles-Capitale de garder la jauge de 200 personnes pour les célébrations dans la capitale, nous avons pris la décision de postposer la tenue du Congrès Mission au 18, 19 et 20 mars 2022. Il devait initialement se tenir ces 1, 2 et 3 octobre.

Postposer le Congrès fut une décision difficile pour notre équipe, mais il nous semble légitime de nous assurer de pouvoir accueillir dans les meilleures conditions les personnes qui désirent le vivre. Le Congrès Mission veut être l’occasion de rencontres et d’échanges entre de nombreux croyants, nous ne pouvons être à ce point restrictifs dans les inscriptions si l’on veut remplir cet objectif. Nous vous attendons donc nombreux en mars pour célébrer Saint Joseph, Saint patron de la Belgique.

Pour rappel, le Congrès Mission est un évènement national qui réunira les catholiques en Belgique, de tous horizons et de toutes générations, pour se retrouver, échanger, partager, se ressourcer, prier, célébrer, se former. Évènement bilingue, le Congrès Mission rassemblera en effet, en un même lieu, de nombreuses initiatives missionnaires des paroisses et des communautés de tout le pays. En ce sens, le Congrès a pour désir d’être au service de l’Église en Belgique afin de mettre en valeur tout ce qui s’y vit de beau et de joyeux.

Suivez-nous et soyez tenus au courant de notre programme sur le site www.congresmission.be et nos pages facebook :

https://www.facebook.com/missiecongresbrussel
https://www.facebook.com/congresmissionbruxelles

Annonciade Leménager pour l’Équipe du Congrès Mission

bruxelles@congresmission.be

Activités du Forum st Michel : deux conférences de lancement de l’année. Programme complet sur le site du Forum st Michel pour la reprise des cours et séminaires et autres formations.

  • 8 septembre 2021 au Forum Saint-Michel – Bd Saint-Michel 24, 1040 Bruxelles, 20h

Suite à la sortie du dernier numéro de la revue En Question sur la démocratie, le Centre Avec et le Forum Saint-Michel vous invitent à une table-ronde sur la démocratie participative. Avec la participation de Sophie Devillers (Doctorante en sciences politiques à l’UNamur et l’UCLouvain), Edoardo Traversa (Professeur de droit à l’UCLouvain et cofondateur d’eChange) et Céline Nieuwenhuys (Secrétaire générale de la Fédération des services sociaux). S’inscrire via le site web : www.centreavec.be

  • 14 septembre –   Luc de Brabandere – 20h

« Vivre, aimer et penser dans un monde où Internet change tout »

Le mot “digitalisation” utilisé pour qualifier l’envahissement technologique de notre société est inapproprié. Ce mot donne en effet l’impression que les changements en cours sont pour l’essentiel une modernisation massive de la société actuelle. Or Internet déstabilise les fondements mêmes de notre vivre ensemble. Notre responsabilité n’est donc pas de “digitaliser” l’enseignement, la santé, la Justice ou encore les entreprises, elle est de réinventer une société qui corresponde à nos valeurs dans un monde qui devient digital. Cieux nouveaux… terre nouvelle ?

22e dimanche du Temps ordinaire (Mc 7, 1-8, 14, 15, 21-23) ; pistes pour une catéchèse familiale

Dans la rencontre avec les pharisiens que St Marc nous présente aujourd’hui, Jésus aborde le problème de l’observance des rites de purification et des pratiques traditionnelles. Il dévoile l’hypocrisie des pharisiens car ils sont attachés à la forme, aux rites du lavage des coupes et des cruches, aux ablutions avant le repas, sans chercher la signification profonde de la Loi. S’il n’y a pas d’unité entre le culte et le cœur, la prière est inutile (vv 6-8).

Cette réflexion nous interpelle sur notre manière de participer au culte, mais aussi sur lien entre célébration et l’agir chrétien.

Le danger de la « bonne conscience » due à la pratique de la foi, nous guette aussi.

Cette observance même, pourrait nous enfermer dans nos principes et endurcir notre cœur. 

Jésus dit au siens, donc à nous, que la seule chose qui puisse nous rendre impurs c’est ce qui sort de notre cœur et devient acte mauvais. (vv 21-23)

L’énumération que Jésus fait des méchancetés du cœur de l’homme peut faire penser au tableau des Sept Péchés capitaux de Jérôme Bosch. Enfermés dans une roue qui évoque pour moi le temps qui tourne sur lui-même, sans échappatoire, sans espérance, un peu comme dans la pièce Huis clos de Sartre, nous découvrons dans le sens des aiguilles d’une montre, les péchés suivants : la colère (tout en bas), l’envie, l’avarice, la gourmandise, la paresse, la luxure et l’orgueil. Ces péchés sont représentés dans des scènes de vie courante. Au milieu, l’œil de Dieu qui voit tout, regarde le Christ sortir du tombeau. 

Les petits cercles latéraux montrent à gauche, une scène de mort pieuse, en bas une scène de l’enfer. Dans les deux cercles de droite est peint le Jugement dernier.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Sept_P%C3%A9ch%C3%A9s_capitaux_et_les_Quatre_Derni%C3%A8res_%C3%89tapes_humaines

On pourrait imaginer ce que le maître primitif flamand aurait peint aujourd’hui dans la roue des méchancetés. Il aurait sans doute représenté certains péchés à échelle des communautés humaines et de l’écologie. Pour notre part, nous avons à écrire dans nos vies, avec le pinceau de la grâce de Dieu des scènes de l’amour fraternel. 

Que le Seigneur nous fasse miséricorde !

NB. On peut raconter aux enfants le conte des Fées de Ch. Perrault sur la fille bonne, généreuse, appliquée et sage qui laissait s’échapper de sa bouche des fleurs et des pierres précieuses et de sa sœur méchante, orgueilleuse, envieuse et paresseuse qui crachait des crapauds et des serpents venimeux. Un conte parabolique qui suggère l’unité entre paroles, cœur et actes. C’est ce qui sort de notre bouche qui révèle ce que nous sommes en profondeur. 

Le Bonjour du WE 21 août

Le Bonjour – Amis de l’église st Jean Berchmans ° st Michel

Horaires des eucharisties. Week-end:

Samedi:  18h – Dimanche:  8h30 – 10h – 11h30 – 18h30

En semaine :

7h30 – 11h30 – 18h30

Sacrement de la réconciliation : de 18h à 18h30

Messe Radio RTBF du dimanche 10h, sur la Première RTBF.

Arrivez svp à 9h45 pour répéter les chants. 29 août :  P. Philippe Wargnies sj

21° dimanche du temps ordinaire B : « Il faut choisir ! »

Je pense à deux proverbes ou expressions que nous utilisons souvent. « Choisir c’est renoncer », ou encore « Il n’y a pas le choix ». La vie nous met en permanence devant ces réalités qui ont parfois de grands enjeux et parfois moindres mais l’exercice du choix est le même. L’histoire biblique l’évoque déjà, choisir entre les dieux et Dieu, le Seigneur. Il est le fondement de notre histoire, le protecteur qui nous ouvre au chemin de la vie et de la liberté.

St Paul l’évoque autrement. Par exemple, dans le couple, pas de soumission de la femme à l’homme et l’homme n’y est pas le tenant lieu du Christ, mais tous deux sont soumis au Christ et ils sont aussi soumis l’un à l’autre, et comprenons la soumission comme un infini respect l’un à l’autre dans un esprit de parfaite égalité. Choisir le Christ comme unique ou commune référence pour l’un et l’autre conduite à un chemin d’humilité réciproque qui, en fait, fait grandir l’un comme l’autre.

Et c’est là que toute notre vie se profile comme une succession de choix à vivre en nous laisser conduire intérieurement par l’intelligence du cœur. En effet, Dieu nous attire et nous instruit jour après jour par sa parole, par ses sacrements, par nos rencontres fraternelles, par nos solidarités vécues au nom de l’Evangile. C’est là que nous découvrons comme l’Esprit nous fait vivre, et nous fait faire nos choix. Nous ne nous appelons pas Pierre, mais en même temps, nous sommes tous disciples à notre façon et nous pouvons faire le choix de nous laisser enseigner par Jésus, pain et parole de vie. Dans nos choix, nous ne sommes pas seuls.

Tommy Scholtes sj (Prions en Eglise Belgique)

21e dimanche du Temps ordinaire (Jn 6, 60-69) ; pistes pour une catéchèse familiale

Cet évangile fait suite au discours de Jésus sur le Pain de vie. Les auditeurs de Jésus sont scandalisés par son affirmation : Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle. Jésus leur rappelle alors la vision du prophète Daniel sur Le Fils de l’homme : Et quand vous verrez le Fils de l’homme montant là où il était auparavant ?! (V. 62.)

Auparavant, le Fils était auprès du Père et c’est de là qu’il reviendra selon la prophétie faite par Daniel ch7, 1-27.

Voici cette prophétie réexprimée selon l’enluminure du Beatus de Silos (XIIe s.) 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_7

Les paroles de Jésus du v 62 ne peuvent être comprises que par la grâce de l’Esprit. D’ailleurs, beaucoup de ses contemporains, ne lui ont pas fait confiance et s’en sont allés. Ils ne croyaient que ce qu’ils voyaient de leurs yeux de chair ». C’est le cas pour certains de nos contemporains, également…

En effet, croire en Jésus, venir auprès de lui c’est un don du Père (v65), mais aussi un choix personnel. La foi est un don à accueillir et à nourrir dans une relation intime avec le Seigneur.

Les douze seront invités par Jésus, à se positionner : voudront-ils s’en aller aussi ? C’est Simon Pierre qui prend la parole pour répondre en leur nom. Eux, les apôtres, ils ont cru de manière totale dans une relation personnelle avec Jésus. Ils ont reconnu de l’intérieur en Jésus, le Saint de Dieu qui a les paroles de la vie éternelle.

Avec les enfants nous pourrions prendre le temps de nous questionner sur les raisons qui nous poussent à croire en Jésus. Certes, la foi n’est pas à expliquer, mais on peut en témoigner ou en parler pendant un partage. Avons-nous déjà fait une expérience personnelle de la présence du Seigneur, de son aide, de sa miséricorde ? Est-ce à partir d’une Parole qui nous a touchés, ou d’un sentiment reçu dans une circonstance particulière que nous avons reçu le don de la foi ?  Pour Ste Thérèse par exemple, sa foi a germé grâce à l’ambiance familiale et au témoignage de vie de ses proches. Par contre, St. Paul a reçu une révélation particulière, un évènement survenu de manière abrupte qui a déterminé le cours de sa vie ultérieure. Dans tous les cas, la foi est un chemin qu’on reçoit et qu’on choisit tous les jours.

Aujourd’hui est aussi la Fête de Marie Reine. 

Voici la manière dont Myriam Alexe, 8 ans, représente la Reine des anges dans une gravure sur métal repoussé (atelier René Pouillard).

On remarquera avec amusement la reprise du même motif décoratif sur les ailes des anges, celle de la colombe, dans la robe de Marie et même dans ses cheveux bouclés et dans sa couronne. Tout est en dentelle.

SAINT IGNACE 2021. Homélie du P. Jean-Yves Grenet sj

Jr 20, 7-11a.13; Ps 1, 1-6; Eph 3, 14-21; Jn 1, 35-39

« Voir toute chose nouvelle en Christ ! » Voilà le thème de l’année ignatienne que nous avons évoquée tout à l’heure. Les lectures et la liturgie de l’Eucharistie peuvent nous interroger sur notre désir de « voir toute chose nouvelle par Christ, avec Lui, en Lui. »

Voir toute chose nouvelle par Christ !

Ignace, en cours de conversion, sort de Montserrat au petit matin, après avoir, de nuit, remis ses vêtements somptueux à un pauvre pour recouvrir lui-même un habit de bure et s’y cacher. Il est rejoint par un homme qui venait en grande hâte sur ses traces, qui lui demanda s’il avait remis ses vêtements à un pauvre, comme le disait ce pauvre. Alors tout en répondant que oui, les larmes lui montèrent aux yeux par compassion pour le pauvre auquel il avait donné ses vêtements ; par compassion parce qu’il comprenait qu’on humiliait celui-ci en pensant qu’il les avait dérobés (cf. Récit 18). Pour la première fois dans le Récit d’Ignace, apparaissent les larmes. Larmes qui lui viennent par le Christ parce qu’il était, peut-être sans trop le savoir encore, habité de la souffrance pour les humiliations et blessures subies par le Christ à cause des hommes – et donc de nous aussi.

C’est bien par Lui, le Christ que nous sommes invités à marcher avec le pauvre et tous les pauvres et humiliés que nous croisons, à les regarder : regarder non pas en les considérant de loin ou de haut, mais pour partager en nous quelque chose de leur souffrance et en recevoir un moteur pour une présence agissante à leur côté, et surtout pour reconnaître en eux le Christ lui-même. Cela passe plus souvent par les larmes qui purifient et ouvrent le regard que par les seules armes de quelque combat que ce soit, aussi juste soit-il.

Jérémie a dû vivre des expériences de cet ordre, lui qui devait, par la force intérieure qui l’habitait, dénoncer violence et pillage. Lui qui était tenté de ne plus rien dire et pour cela de ne plus penser à Dieu mais qui en témoigne : Il y avait en moi comme un feu dévorant au plus profond de mon être.

Demandons au Seigneur les uns pour les autres, d’entretenir le feu dévorant qui nous habite : qu’il dévore nos résistances égoïstes ou fatiguées, qu’il nous entraîne à la recherche et l’annonce du Sauveur qui nous prend dans son mouvement de salut. C’est par Lui que nous marchons.

Voir toute chose nouvelle avec Christ !

Ignace, dans ses débuts, a voulu aller à Jérusalem et rester près des Lieux Saints, y aider les âmes. Là-bas, il a été contraint par les responsables, munis de l’autorité pontificale, de partir. Découverte brutale que son projet n’était pas celui de Dieu. Alors, retournant là où il logeait pour y organiser son départ, il lui vint un grand désir de retourner visiter le mont des Oliviers [pour y voir] la pierre d’où notre Seigneur monta aux cieux [où] l’on peut y voir encore maintenant les empreintes de ses pieds : c’est cela que le pèlerin voulait retourner voir (cf. Récit 45). Il parvient à entrer, il y fait son oraison avec une intense consolation ; il en repart et là, il se mit à se souvenir qu’il n’avait pas bien regardé au mont des Oliviers de quel côté était le pied droit ou de quel côté le pied gauche. Il y retourne donc et, en ressortant, il tombe sur l’un des surveillants des Lieux, furieux de trouver là un homme sans guide et qui, arrivant jusqu’à lui le saisit rudement par le bras ; lui se laissa facilement emmener. En allant sur ce chemin, ainsi tenu, il reçut de Notre Seigneur une grande consolation : il lui semblait voir le Christ continuellement au-dessus de lui.

Il ne nous est dans doute pas si fréquent de sentir cette présence du Christ. Et pourtant, l’expérience des premiers disciples nous dit bien le désir profond du Seigneur pour ses fidèles ! Nous avons vu les deux disciples de Jean le Baptiste, surpris par cette nouveauté entendue – Voici l’Agneau de Dieu – qui suivent Jésus qui les remarque et à qui ils répondent Maître, où demeures-tu ?  Et nous avons entendu la réponse immédiate de Jésus Venez et vous verrez ! Jésus est prêt à nous accueillir si nous manifestons le désir de chercher la route à prendre avec Lui pour voir où il demeure aujourd’hui !

Jésus ! Si nous le contemplons dans les scènes de sa vie, si nous nous ouvrons vraiment aux surprises et nouveautés, alors, nous pouvons voir comment il agit avec nous et où et comment nous pouvons agir avec Lui, orienter notre vie. Nous sommes invités à faire de notre vie de chrétiennes et chrétiens non seulement une vie organisée par prière, connaissances et rites, mais surtout, une marche qui cherche, qui se risque, qui n’a pas peur des faux-pas ou des pas de travers – ces occasions où, peinés de nous y être laissés prendre, nous sentons la main compatissante du Christ qui ne cesse de nous ramener vers le Père. Prenons le temps, les uns et les autres, de goûter à ce mystère de la prière à partir de la Parole de Dieu, de laisser venir la Joie de sa consolation. Elle nous indique où il nous attend et nous fait avancer et demeurer avec Lui !

Voir toute chose nouvelle en Christ !

Ignace a reçu de se mettre quasi en permanence dans la disposition de recueillir du Seigneur les consolations sur lesquelles il appuyait ses décisions. Si ses premières larmes étaient de compassion, les dernières étaient de consolation, motrices de son regard sur les personnes et les événements et de ses décisions.

Consolation qui rejoint celle de Paul et qui nous invite à nous associer à sa gratitude : Frères, je tombe à genoux devant le Père, qui est la source de toute paternité au ciel et sur la terre, Lui qui est si riche en gloire. Oui, il est arrivé, au cours de cette année bouleversée, qu’au milieu des souffrances, des excès, des incompréhensions de ce qui arrivait – que ce soit lié à l’épidémie mondiale, aux récentes inondations et leurs répercussions, à la crise socio-écologique que nous traversons, aux reculs de démocraties qui deviennent des lieux de domination de l’autre etc. – il est arrivé, qu’au milieu de ces souffrances et scandales, se manifestent des gestes d’amour, se lèvent des hommes et des femmes dont l’intérieur s’est manifesté plus fort que jamais. N’ignorons pas ces signes – envoyés par des personnes de diverses croyances ou convictions. Ils nous mettent sur la route où nous désirons que nos cœurs soient habités par la foi en Christ, où nous désirons être enracinés dans l’amour, établis dans l’amour afin d’être capables de comprendre avec tous les fidèles quelle est la largeur, la longueur, la hauteur, la profondeur… de connaître l’amour du Christ qui surpasse tout ce qu’on peut connaître.

Oui, nous le croyons, en Christ nos vies peuvent se laisser transformer, renouveler ; nous pouvons voir en nous et autour de nous les lieux et occasions nouvelles où la Bonne Nouvelle fait son chemin et attend que nos mains et nos pieds s’unissent à elle. Demandons pour chacune et chacun d’entre nous la grâce de laisser se réaliser en nous et dans le monde, par la puissance du Seigneur, plus que nous ne pouvons demander ou même imaginer.

Du côté de la Communauté

Vous avez peut-être remarqué quelqu’absence durant la semaine écoulée. En voici la raison. Plusieurs d’entre nous étions à Manresa (Espagne) pour notre retraite annuelle des Exercices Spirituels de st Ignace. Nous avons aussi croisé quelques amis CVX dont deux jésuites faisant le Chemin Ignacien passant aussi évidemment par Manresa.

Bonjour du 15 août

Le Bonjour

Amis de l’église st Jean Berchmans ° st Michel

WE du 15 août 2021

Week-end:

Samedi:  18h – Dimanche:  8h30 – 10h – 11h30 – 18h30

En semaine :

7h30 – 11h30 – 18h30

Sacrement de la réconciliation : de 18h à 18h30

Messes Radio RTBF du dimanche.

Enregistrées à 10h, diffusées à 11h sur la Première RTBF.

Merci d’arriver à 9h45 pour répéter les chants avec nous.

15 août : P. Bernard Pottier sj – 29 août :  P. Philippe Wargnies sj

Fête de l’Assomption; pistes pour une catéchèse familiale (Luana)

Pour la fête de l’Assomption, l’Eglise nous propose l’évangile de la Visitation et l’hymne du Magnificat (Lc 1, 39-56). D’innombrables théologiens ont fait de très beaux commentaires de cet évangile et ont écrit des méditations sur ce grand mystère de notre foi. C’est pourquoi notre catéchèse d’aujourd’hui se propose humblement de porter un regard d’intériorité et de prière sur plusieurs œuvres d’art. 

Pour commencer, arrêtons-nous devant l’image de cette statue contemporaine qui se trouve dans la crypte du couvent des Béatitudes à Thy-le-château. Elle est dédiée à Marie Reine, Médiatrice de toutes les grâces. « Impliquée dans l’oeuvre de rédemption et associée à l’offrande du Christ » (Jean Paul II), Marie prie continuellement pour ses enfants de la Terre. 

Son visage émerveillé exprime sa reconnaissance envers la miséricorde du Tout-puissant qui a fait pour elle de grandes choses et ses bras ouverts répandent les grâces pour lesquelles elle intercède.

A celle qui se nomme elle-même, l’humble servante, l’Eglise lui confère le titre de Théotokos, Mère de Dieu. C’est justement grâce à son humilité exemplaire qu’elle a été élevée, comme nous le rappellele Magnificat.  Elevée ou Enlevée au Ciel, assumpta (lat.). Les Occidentaux nomment ce mystère Assomption, alors que les Orientaux parlent de Dormition

Vêtue comme une reine, Marie porte un diadème à l’image des mariées dans l’Eglise orientale. 

Voici justement ci-dessous, une œuvre des chrétiens d’Orient, une Dormition brodée au fil d’or en 1510, en Roumanie.

Source : www.putna.ro | Mănăstirea Putna | Zavesa Adormirii Maicii Domnului

Couchée sur un lit de velours rouge autour duquel veillent les anges et surtout l’archange Michel, Marie est entourée par les apôtres recueillis. On distingue sous une voûte dorée, Jésus portant un bébé. C’est l’âme de la Ste Vierge qui a été pure et confiante comme celle des petits enfants. Cette représentation est typique pour toute l’iconographie orthodoxe, mais on la trouve également dans les superbes mosaïques de la basilique Ste Marie Majeure de Rome et aussi dans l’œuvre de Fra Angelico.

Source : https://wp.fr.aleteia.org/

Cependant les peintres occidentaux ont préféré souvent des exaltations baroques pleines de mouvement où seulement la montée au Ciel est représentée.

C’est le cas de la célèbre toile du Titien, reprise ci-dessus, qui trône en haut du maître d’autel de la Chiésa dei Frari à Venise. Ses couleurs évoquant l’allégresse du Ciel, des apôtres et des anges, ont inspiré à Wagner son opéra le plus joyeux, Les Maîtres chanteurs de Nürnberg. Le chef-d’œuvre du maître vénitien a ému plein d’artistes de tous les temps en passant par Felix Mendelssohn, André Malraux, Gustave Flaubert et Ch. Dickens. Ce dernier décrit cette toile ainsi : « Aucun éloge ne parvient à dire la moitié de la belle et surprenante réalité. C’est l’essence même de la perfection ».

Source : https://www.hospitalitedetouraine.org/

La mosaïque de Lourdes superpose les deux traditions et fait le lien avec La Belle Dame qui apparut à Bernadette. A Lourdes, la Vierge a confirmé un autre aspect de la grâce dont elle a été l’objet en se présentant à nous comme l’Immaculée Conception. Ceci rejoint l’article 59 de Lumen Gentium : « La Vierge immaculée, préservée de toute tâche du péché originel, au cours de sa vie terrestre, a été prise dans la gloire céleste corps et âme. » Un mystère de beauté dont la profondeur nous éblouit. 

La tristesse des apôtres exprimée dans les représentations orientales est devenue ici, émerveillement. Tantôt en adoration, tantôt en louange, ils contemplent ce qui se passe dans les Cieux. Les frontières espace-temps, vie-mort n’existent plus. Le tombeau dans lequel on descendait pieusement Marie endormie, dans les œuvres précédentes, ne ressemble plus à un lit de mort, mais à un autel plein de fleurs qui exhalent le parfum des vertus de Marie. Entourée d’anges dont elle est la Reine, Marie est vêtue du blanc de la pureté et du bleu céleste. Couronnée d’étoiles, Marie est aussi la Femme de l’Apocalypse. Christ Roi porte d’une main le globe terrestre surmontée de la croix glorieuse et de l’autre, bénit sa Mère. Derrière les traits d’un vieillard, le Père lui ouvre les bras pour l’accueillir. Sous l’apparence d’une colombe, l’Esprit Saint la reçoit dans sa lumière. Entre ciel et terre, les anges avec des encensoirs célèbrent la Théotokos, Reine de l’Univers.

Unissons-nous à leur liturgie céleste en chantant le Salve Regina ou le Magnificat !

Revenons sur la fête de st Ignace, le 31 juillet avec la magnifique prestation de Philippe Wargnies sj et Jacques Delforge dans une veillée de chants et textes évoquant Ignace de Loyola et sa conversion, dont nous fêtons cette année les 500 ans. Grand merci à eux !

Église St Jean Berchmans – avant-messe de la St Ignace – 31 juillet 2021

Évocation poétique de sa conversion, par Philippe Wargnies et Jacques Delforge

On trouvera un enregistrement live de cette évocation de trente minutes  par Google sur YouTube – église Saint Jean Berchmans, vidéo du 31 juillet 2021 (séquence de 34 :00 à 1:44 environ).

Présentation

Jacques D. – Les anniversaires ignaciens de cette année nous réjouiront jusqu’à la Saint Ignace 2022. Ils célèbrent les 500 ans de la conversion d’Ignace, dans le cadre de sa convalescence, suite à sa blessure au siège de Pampelune, où un boulet de canon lui fracassa une jambe, le 20 mai 1521. Ils célèbrent également les 400 ans de sa canonisation – sans jeu de mots –, et de celle de saint François-Xavier, en 1622.

Philippe W. – En 1991, nous fêtions le 500ème anniversaire de la naissance d’Ignace, à la fin du 15ème siècle. À cette occasion, j’avais composé une quinzaine de chansons, à partir de l’autobiographie dans laquelle Ignace rappelle les grandes étapes de sa conversion, et qu’on appelle le « Récit du Pèlerin ». Je les ai exhumées de mes cartons pour vous en interpréter quelques-unes en ce jour de fête.

Je remercie Jacques Delforge de sa collaboration comme récitant. Ses brèves introductions aux chansons reprennent comme tels de brefs extraits du Récit du Pèlerin. Pour le reste, tous les textes lus et chantés sont de moi-même. Ils seront présentés au fil de plusieurs « Bonjour » successifs publiés dans prochaines semaines.  

Ce seront successivement :

1. Invite

2. Décor

3. Chimères

4. Bravade

5. Recul

6. Don Quichotte

7. Reconquista

8. Probation

Aujourd’hui, le chant d’ouverture comme une « Invite », dans le style du romancero.

Iñigo (1) – INVITE ♫


Oyez, oyez, braves gens,

Oyez la voix qui retrace

Un récit de vif-argent :

Oyez l’histoire d’Ignace.

Oyez le romancero,

Ecoutez sa mélopée

Pour méditer l’épopée

D’un noble caballero.

Car ce fier caballero

Sut délaisser son épée

Pour entraîner l’équipée

D’apostoliques héros.

Oyez, oyez, braves gens,

Oyez la voix qui retrace

Un récit de vif-argent :

Oyez l’histoire d’Ignace.

Or, ces mystiques héros,

Toutes âmes bien trempées,

Flammes par Dieu regroupées,

Furent un vrai brasero.

Et cet ardent brasero

Réchauffa la chrétienté

Par un feu de sainteté

Que dit le romancero.

Oyez, oyez, braves gens,

Oyez la voix qui retrace

Un récit de vif-argent :

Oyez l’histoire d’Ignace !

(Philippe Wargnies)

le Bonjour du 31 juillet – 1° août 2021

Le Bonjour

Amis de l’église st Jean Berchmans ° st Michel

WE du 31 juillet et 1° août 2021

Horaires d’été :

Week-end:

Samedi:  18h

Dimanche:  8h30 – 10h – 11h30 – 18h30

En semaine :

7h30 – 11h30 – 18h30

Sacrement de la réconciliation : de 18h à 18h30

Fête de st Ignace de Loyola : samedi 31 juillet

Bannière mail (1)

17h :  Evocation de la figure d’Ignace, Chants et

Témoignages par quelques jésuites et laïcs

(Pawel Bondaruk, Xavier Dijon, Caroline Jeunechamps, Caroline Vital, Janvière Yaramba, Philippe Wargnies, Jacques Delforge, Tommy Scholtes)

18h :  Eucharistie festive présidée par le P. J-Y Grenet, Supérieur de la Communauté. Animation des chants par Xavier Jeunechamps et Philippe Wargnies

19h15 : temps convivial au réfectoire des élèves. Visite des tables de présentation de CVX, Centre Avec, Forum st Michel

Vu la météo incertaine, nous célébrons dans l’église (200 personnes maximum). Merci de vous inscrire par le site web de l’église www.eglisecsm.org.

Messes Radio RTBF du dimanche. Enregistrées à 10h, diffusées à 11h sur la Première RTBF. Merci d’arriver à 9h45 pour répéter les chants avec nous.

  • 01 août: P. Tommy Scholtes
  • 08 août : P. Jean-Yves Grenet
  • 15 août : P. Bernard Pottier
  • 29 août :  P. Philippe Wargnies

Rendez-vous à Marseille 2021 !

Rassemblement de la famille ignatienne « Au large, avec Ignace ! Tous saints »

Nous aimerions beaucoup partir avec quelques familles à Marseille à partir de l’église saint Jean Berchmans ou du Forum st Michel. On essaiera même de faire un petit groupe de solidarité pour que la dépense ne soit pas trop lourde si on part avec la famille et les enfants.

Nous trouvons que l’enjeu en vaut la peine. Partager et se nourrir ensemble de nos expériences spirituelles où st Ignace a aussi une place, à travers la CVX, ou tout simplement dans notre manière de prier l’évangile ou de discerner.

Du 30 octobre au 1er novembre 2021, on se donne rendez-vous à Marseille – et peut être d’abord à la gare du Midi pour prendre ensemble le TGV – pour un grand

Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre de l’année ignatienne annoncée par le P. Arturo Sosa sj, supérieur général de la Compagnie de Jésus, ouverte le 20 mai 2021 et s’achèvera le 31 juillet 2022.

Contact et inscription : https://ignace2021.org/le-programme/ Mais si vous voulez en parler d’abord, n’hésitez pas à me contacter Tommy.scholtes@tommyscholtes.be

A Bruxelles, il y aussi le p. Jean-Yves Grenet, Jean-Louis d’Hoop, qui sont partants.

18e dimanche du temps ordinaire : pistes pour une catéchèse familiale (Luana)

Avant la lecture de l’évangile, faisons une petite incursion dans le langage imagé, domaine de la poésie mais aussi de la Bible. Comparons les énoncés suivants !
Je prendrais un sandwich, car j’ai très faim. Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ! (Mt 5,6) Mon âme a soif de Dieu. (Ps 42-43, 3)


J’ai soif, (Jn 19,28b) ; parole prononcée par Jésus sur la croix.
Comment pourrions-nous exprimer autrement les énoncés 2 et 3 ? Dans le 4e énoncé le sens physique, biologique exclut-il le sens symbolique, figuré ? Et nous, en priant le Notre Père, donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, quelle(s) nourriture(s) demandons-nous au Seigneur ?

Lecture de l’évangile Jn 6, 24-35
Dans cet évangile Jésus, met l’accent sur la différence entre les deux types de nourriture, la nourriture terrestre et celle qui nourrit l’esprit et qui conduit à la vie éternelle.
Qu’est-ce qui étonne dans la réaction de la foule ? Tout en ayant été témoins de la multiplication des pains, les gens demandent un signe, comme celui de la manne.
Les contemporains de Jésus ont vu le miracle de la multiplication des pains et en ont bénéfice, mais ils n’ont pas compris sa portée symbolique. Ils restent au niveau matériel.

Par contre les talentueux enlumineurs du XVe siècle, eux, ont bien compris la signification néotestamentaire de la manne. La voici représentée, dans les manuscrits des Chants royaux de la Bibliothèque nationale de Paris, comme une pluie de neige, surmontée de la colombe qui représente l’Esprit saint et des flammes de la Pentecôte. On remarque avec amusement que les Hébreux sont habillés comme à la fin du Moyen Age.

Afin de stimuler le langage symbolique des enfants, en équipe de KT, nous pourrions exprimer certaines paroles de Jésus avec les figurines de la méthode KT aimanté. Par ex. Je suis le Pain descendu du Ciel qui donne vie au monde.



Jésus demande aux gens de travailler pour la nourriture de la vie éternelle, d’accomplir l’œuvre de Dieu. Mais quelle est-elle ? C’est de croire en Celui que Dieu a envoyé. (V 29)
Pour recevoir ce Pain de la vie éternelle, Jésus nous demande donc une seule chose : lui faire confiance. Je suis le Pain de vie, nous dit-il. Celui qui vient à moi, n’aura plus jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif.



Le petit coin de la Communauté…

La communauté a vécu un deuil bien inopiné, le décès du P. Arnould van der Staten Waillet, surtout engagé dans les paroisses de Boitsfort. Il avait 67 ans. Nous avons prié pour lui le 16 juillet en particulier. Nous sommes proches de sa famille et des paroissiens de Watermael.

La communauté aussi est marquée par les vacances. Les PP. Theunis, Pottier et Barbe ont accompagné ou visité les camps des scouts, louveteaux et nutons. Les pères et frères aînés se reposent à st Michel même en profitant d’un plus grand calme dans la communauté et autour… Le p. JM Delanghe se prépare à migrer vers la communauté de la Colombière.

Le père André Bouillot, missionnaire est en congé chez nous. Un scolastique polonais vient apprendre le français durant ce mois d’aout en vue d’un futur engagement à l’école européenne en septembre.  

Deux scolastiques – jésuites en formation, non encore prêtres – arrivent dans notre communauté en septembre, Louis Lorieux et Martin Rondelet. Nous leur souhaitons déjà la bienvenue et nous réjouissons de leurs futurs apostolats rayonnants.

Le nouveau programme 2021 – 2022 du Forum st Michel vient de sortir. N’hésitez pas à vous inscrire pour les activités/cours/conférences/cours/séminaires qui vous tentent. Voyez aussi le programme sur le site web du Forum : www.forumsaintmichel.be.

Les personnes qui veulent soutenir l’église dans ses frais de fonctionnement peuvent le faire par un versement sur le compte, ou une   domiciliation, même modeste, sur le compte de l’église :

EGLISE SAINT-JEAN BERCHMANS

Boulevard Saint-Michel 24- 1040 BRUXELLES,

BE76 0016 7006 8295 – BIC GEBABEBB

Les frais habituels : électricité, chauffage, hosties, vin, cierges, fleurs, assurances, abonnements internet pour le site web, matériel de diffusion, … Quant aux bénévolats ? ils sont impayables ! Merci pour tous ces services rendus tout au long de l’année.

Le Bonjour du 11 juillet

Le Bonjour

Amis de l’église st Jean Berchmans ° st Michel

WE du 10 et 11 juillet 2021

Horaires d’été jusqu’au 29 août :

Week-end:

Samedi:  18h

Dimanche:  8h30 – 10h – 11h30 – 18h30 – 20h

A PARTIR DU 18 JUILLET : ARRET DE LA MESSE DE 20H

En semaine :

7h30 – 11h30 – 18h30

Sacrement de la réconciliation : de 18h à 18h30

Notez la fête de st Ignace le 31 juillet 2021

17h :  Evocation et témoignages

18h :  Eucharistie festive, suivie d’un temps de retrouvailles

Même pour ceux qui ne sont pas concernés par les vacances scolaires qui débutent, la venue de l’été et des beaux jours est propice à un bon changement d’air. Nous en avons tous besoin. Changer d’air ? C’est ce que propose Jésus à ses disciples en les envoyant sur les routes, en mission deux par deux. Il les invite à vivre l’hospitalité, à respirer l’air neuf des maisons qui voudront bien les accueillir. 

Cette semaine, pour changer d’air, faisons comme les disciples de Jésus : prenons le risque de l’hospitalité pour nous réjouir avec d’autres de la venue du royaume. En ces temps de prudent déconfinement, s’accueillir les uns les autres redevient notre bonheur.

Messes Radio RTBF. Elles seront enregistrées à 10h et diffusées à 11h sur la Première. Merci d’arriver à 9h45 pour répéter les chants avec nous.

  • 18 juillet : P. Gilles Barbe
  • 25 juillet : P. Philippe Wargnies
  • 01 août: P. Tommy Scholtes
  • 08 août : P. Jean-Yves Grenet
  • 15 août : P. Bernard Pottier
  • 29 août :  P. Philippe Wargnies

Rendez-vous à Marseille !

Nous aimerions beaucoup partir avec quelques familles à Marseille à partir de l’église saint Jean Berchmans ou du Forum st Michel. On essaiera même de faire un petit groupe de solidarité pour que la dépense ne soit pas trop lourde si on part avec la famille et les enfants.

Nous trouvons que l’enjeu en vaut la peine. Partager et se nourrir ensemble de nos expériences spirituelles où st Ignace a aussi une place, à travers la CVX, ou tout simplement dans notre manière de prier l’évangile ou de discerner.

Du 30 octobre au 1er novembre 2021, on se donne rendez-vous à Marseille – et peut être d’abord à la gare du Midi pour prendre ensemble le TGV – pour un grand rassemblement sur le thème « Au large, avec Ignace ! Tous saints – Marseille 2021 »

Ce rassemblement s’inscrit dans le cadre de l’année ignatienne annoncée par le P. Arturo Sosa sj, supérieur général de la Compagnie de Jésus, ouverte le 20 mai 2021 et s’achèvera le 31 juillet 2022. Elle célébré deux événements marquants :

Contact et inscription : https://ignace2021.org/le-programme/ Mais si vous voulez en parler d’abord, n’hésitez pas à me contacter Tommy.scholtes@tommyscholtes.be

A Bruxelles, il y aussi le p. Jean-Yves Grenet, Jean-Louis d’Hoop, qui sont partants.

Le Père Luc Duquenne retourne en Roumanie

Voici 30 ans en effet, qu’après avoir participé durant plus de 20 ans à l’animation liturgique de notre église, le Père DUQUENNE était envoyé en mission à Bucarest en Roumanie, au lendemain de l’effondrement du communisme dans ce pays.  Notre communauté célébrant s’engageait alors à soutenir la présence et l’action des jésuites dans ce vieux pays chrétien. Et 30 ans durant, avec l’aide d’amis fidèles, il a pu bénéficier de votre précieux soutien.       

Après un long confinement à Bruxelles, ces derniers mois, durant lequel il a pu rendre parmi nous quelques services, désormais dûment vacciné, le voici sur le départ.

A cette occasion, comme chaque année lors de son séjour estival parmi nous, il sollicite votre générosité en faveur des activités de sa communauté en Roumanie. Non pas cette fois sous la forme d’une collecte spéciale, mais par une invitation à opérer un versement, si modeste soit-il, sur le compte courant du P. Luc Duquenne en mentionnant « mission s.j. ». Merci déjà de votre générosité.  

Coordonnées : Compte « Luc Duquenne », 24, bd St-Michel, B – 1040 Bruxelles –  

Code IBAN: BE49 0001 03399471;  Code BIC: BPOTBEB1.

Quinzième dimanche du Temps ordinaire (Mc 6,7-13) ; pistes pour une catéchèse familiale (Luana)

L’évangile d’aujourd’hui nous montre les Douze associés à la prédication et à la mission du Christ. Ils sont appelés et envoyéspar lui. En effet, sans cette double intervention du Christ, notre bonne volonté à elle seule, ne suffirait pas à nous faire devenir disciples ou apôtres. 

Les conditions de leur envoi, sont d’une extrême pauvreté. Jésus leur demande de n’emporter ni bourse, ni pain, ni sac, donc aucune sécurité matérielle. C’est dans le Christ seul que résidera leur assurance. Un abandon difficile, mais riche de conséquences, car par la grâce, des signes vont s’opérer à travers eux : des démons sont chassées et des malades sont guéris. A la différence de Jésus qui enseigne (v 7), les disciples proclament afin que les gens se convertissent (v 13) et « la Parole fait advenir la réalité du Royaume qu’elle annonce » (Ph. Bacq). La Parole fait ce qu’elle dit, elle est opérante. 

Les Douze sont envoyés par deux, en équipe. Ainsi aucun d’entre eux ne se fait centre. C’est Jésus lui-même qui agit à travers leur prédication. « Là où deux … sont réunis en mon nom, je serai au milieu d’eux » (Mt 18,20).

La prédication de chacun apportera un éclairage différent de la Parole, mais celle-ci reste centrée sur le Christ.

Les témoins demeurent dans la maison où ils sont reçus.Dans les endroits où ils ne sont pas écoutés ou accueillis, ils vont secouer la poussière de leurs sandales. C’est « une manière symbolique de signifier une rupture et de ne rien garder sur soi de cette rupture. L’envoyé ne s’impose pas…  » précise Ph. Bacq dans son exégèse sur St. Marc. Le père jésuite met aussi en évidence l’importance des maisons-relais qui se forment là où les apôtres sont accueillis. « Ce sont des petits lieux significatifs d’une présence d’Evangile, comme l’étaient les maisons où se réunissaient les premières communautés. La mission des apôtres se vit dans « la réciprocité ; elle s’opère dans un donner et un recevoir, jamais l’un sans l’autre. »

C’est justement ce que l’artiste a représenté dans le bas-relief « St. Paul et l’Eglise » de la cathédrale de Liège.

Le détail pris en photo ci-dessus, présente la maison du couple de tisserands Aquilas et Priscille, catéchistes d’avant-garde qui enseignent la Voie à Apollos.

La partie supérieure de cet autre détail du bas-relief, montre la marchande de pourpre Lydie, fraîchement baptisée par Paul qui lui offre l’hospitalité à lui et à son compagnon Silas. En dessous, les frères de Taizé sont accueillis joyeusement par des chrétiens de Bruxelles à l’occasion de la rencontre internationale du 29 décembre/2 janvier 2009.

Comment ne pas penser aujourd’hui aux maisons des nombreux membres des Equipes Notre-Dame, aux maisons où les chrétiens se réunissent pour partager la Parole entre grands et petits qui existent dans notre communauté même ?!

C’est sans doute aussi ce qui se vivra à Marseille, le 1er Novembre à l’occasion du jubilé de St Ignace.

Que le Seigneur fasse advenir le Royaume dans nos maisons !

Le petit coin de la Communauté…

La communauté aussi est marquée par les vacances, temps de détente et de repos, de visite de camps scouts et louveteaux et nutons pour certains confrères, ou encore de retraite et de recueillement. Les aînés se reposent à st Michel même en profitant d’un plus grand calme dans la communauté et autour…

Certains préparent un déménagement.

Cela touche aussi à la disponibilité de célébrants… Nous arrêterons la célébration de 20h du dimanche à partir du 18 juillet.

Les personnes qui veulent soutenir l’église dans ses frais de fonctionnement peuvent le faire par le compte, ou par des domiciliations sur le Compte de l’église :

EGLISE SAINT-JEAN BERCHMANS

Boulevard Saint-Michel 24- 1040 BRUXELLES,

BE76  0016  7006  8295

BIC GEBABEBB

Les frais habituels : électricité, chauffage, hosties, vin, fleurs, assurances, abonnements internet pour le site web, matériel de diffusion, … Quant aux bénévolats ? ils sont impayables ! Merci pour tous ces services rendus tout au long de l’année.

Horaires d’été jusqu’au 29 août :

Week-end:

Samedi:  18h

Dimanche:  8h30 – 10h – 11h30 – 18h30 – 20h

En semaine :

7h30 – 11h30 – 18h30

Sacrement de la réconciliation : de 18h à 18h30

Notez aussi la fête de st Ignace le 31 juillet

… 17h :  Evocation et témoignages.

18h :  Eucharistie festive, suivie d’un temps de retrouvailles

Homélie pour les funérailles du P. Jean Radermakers 16.06.2021

Homélie pour la messe de funérailles du P. Jean Radermakers, sj, qui fut un grand bibliste.

Première lecture : tiré du Livre de la Sagesse, un passage dont Jean disait : « Sans doute ces lignes résument-elles au mieux ma vie au service de la Parole de Dieu ».

« C’est elle (la Sagesse) que j’ai chérie et recherchée dès ma jeunesse. Je me suis efforcé de l’avoir pour épouse et suis devenu l’amant de sa beauté. Son intimité avec Dieu fait éclater sa noble origine, car le Maître de l’univers l’a aimée… Je décidai donc d’en faire la compagne de ma vie, sachant qu’elle serait ma conseillère aux jours heureux, ma consolation dans mes succès et dans mes peines… » (Sg 8, 2-3.9)

Évangile : le Prologue de l’évangile selon saint Jean : Jn 1,1-18.

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Homélie – « Ta Parole, ma demeure ». Tel est le titre du riche livre d’entretiens de Jean avec Fernand Colleye. Titre très johannique, par ses deux termes-clé : Parole et demeure. Cette inhabitation de la Parole, Jean l’avait mise, en tête de cet ouvrage, à l’enseigne du livre de la Sagesse. Les versets qu’il en cite en liminaire nous ont été proclamés en première lecture.

La célébration de la Sagesse qu’offre ce passage – nous rappelle Jean – est attribuée à Salomon vieillissant, conscient de la lumière mais aussi des ombres qui ont marqué sa vie. Puis Jean ajoute : « En relisant ces lignes, je les fais miennes, tandis que l’homme que je suis, doucement, s’en va vers sa demeure d’éternité, comme l’écrit Qohélet en avançant dans la vieillesse (cf. Qo 12, 5) ». Jean ajoute : « Sans doute ces lignes résument-elles au mieux ma vie au service de la Parole de Dieu. Parole de lumière. Parole de feu. Parole faite chair en Jésus de Nazareth. Parole faite livre dans la Bible et l’Évangile. Parole faite nourriture dans l’Eucharistie. Parole faite compagne dans l’intimité de la contemplation. Parole vivante dans le corps de l’humanité. »

   Oui, frères et sœurs, Jean n’a pas seulement fréquenté et commenté la Parole. Il en a vécu. La parole en personne. À travers les mots qu’elle tisse, la présence dont ils jaillissent comme d’une source. Oui, la voix du Verbe de Dieu, qui a pris notre humanité. La Parole qui, plus que toute autre, s’incorpore et prend visage. Jusqu’à nous façonner pour que notre mémoire, notre intelligence et notre vouloir – toutes facultés bien vivaces chez Jean – s’en imprègnent pour répondre à l’amour que cette Parole en personne nous atteste, et auquel elle nous convoque en retour. Pour que notre cœur s’y attache et mette en œuvre ce qu’elle dit. Que notre visage, notre regard même en deviennent expressifs, comme on le voyait si bien chez Jean lorsqu’il s’animait pour la partager. Ce grand don de la Parole de Dieu, Jean l’a vraiment accueilli comme l’âme de sa propre parole. Il y a répondu. Il s’en est fait le témoin, le relai pour bien d’autres, en écho fidèle.

Jean a retenu cette célébration chaleureuse de la Sagesse personnifiée pour résumer son service de la Parole. Pourquoi ? Parce qu’il vivait l’Alliance avec Dieu à cette profondeur nuptiale que disent ces versets, comme au cœur des épousailles de Dieu avec son peuple. Jean avait reçu et entretenu une intelligence vive et fine. Mais l’intelligence ne s’exerce avec justesse, avec fruit, qu’accordée à la Sagesse divine, qui est de l’ordre de l’amour et de la vérité dans la grâce. L’amour seul porte notre désir de connaissance à la rencontre de Celui qui le premier nous connaît et nous aime. Cette rencontre nous advient au mieux par le Fils de Dieu, précisément venu parmi nous et offert pour nous révéler le Père, et nous conduire gracieusement à sa lumière au-delà de nos ténèbres.

Le prologue du quatrième évangile est inépuisable comme le mystère de Dieu. Contentons-nous d’en revisiter le début et la fin. En ses tout premiers mots, il nous parle, non d’emblée de Dieu, mais de la Parole : « En commencement était la Parole ». Ou le Verbe, le logos. Parole certes dite immédiatement « auprès de Dieu », et « qui était Dieu ». Mais justement : Dieu envisagé d’abord en tant que, par sa parole de vie et de lumière, il communique, il entre en relation. Pour révéler son unicité précisément comme un foyer d’échange, une communion de personnes : les Personnes divines en relation d’amour partagé.

Le dernier verset du Prologue, lui, dit comment, à notre tour, nous sommes, par le Fils, en relation avec Dieu. « Dieu, personne ne l’a jamais vu. Un unique-engendré, Dieu, celui qui est vers le sein du Père, celui-là l’a fait connaître ». Et ce dernier mot du Prologue, ce dernier verbe, dit ce à quoi, ou plutôt Celui à qui, comme révélateur du Père, s’adossa la vocation de Jean Radermakers. C’est en effet le verbe exègèsato, littéralement : « il s’en fit l’exégète ». « Il s’en fit l’interprète », dit une bonne traductrice. Jean fut un excellent exégète qui, dans le respect de la lettre, aidait à l’interpréter, à en dégager la richesse des sens spirituels. Mais comme ami du Verbe fait chair, comme Compagnon de Jésus : le Fils seul nous interprète pleinement le Père pour guider nos interprétations. C’est à l’écoute du Christ d’abord que Jean se laissa guider dans son labeur et sa contemplation. Car ce Dieu que personne n’a jamais vu, le Fils en reflète parmi nous la Gloire : « Philippe, qui m’a vu a vu le Père ». La foi du témoin évangélique confesse cette vision : « Nous avons vu sa gloire, gloire comme d’un unique-engendré de chez un père ». Jean Radermakers a rejoint ce « nous » qui confesse avoir entrevu la gloire de Dieu.

Ce même verbe exegèsato, point d’orgue du Prologue,inclut aussi une connotation de guidance, au point qu’un bon spécialiste le rendait par « il a conduit à le connaître ». Si Jésus nous révèle le Père, c’est inséparablement pour nous conduire à Lui, nous entraîner vers Lui. C’est tout le mouvement de l’évangile : venu de Dieu vers nous, Jésus part vers le Père pour nous y mener dans son sillage. Et Jean, dans son enseignement, sa prédication, ses pèlerinages, ses accompagnements, n’avait de cesse d’éveiller ses auditeurs non seulement à la connaissance de Dieu que prodiguent les Écritures, mais aussi à l’amour de Dieu qui nous attire à Lui en son Fils : « Et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes ». En servant la Parole, Jean s’est rendu disponible comme serviteur de cette attirance vers le Dieu qui donne vie en son Fils.

Le Prologue de l’évangile de Jean est lu à Noël, pour la messe du jour et celle de l’Octave. Il célèbre la naissance en ce monde du Verbe qui s’est fait chair, selon l’éternel dessein d’amour de Dieu. En route vers le Père, Jean Radermakers poursuit sa renaissance d’en haut. C’est le projet de Dieu pour lui. Pour nous. Pour toute chair.

Tourné  vers le sein du Père

Qui L’engendre de toujours,

Lumière de la lumière

Avant l’aube de nos jours,

Déjà le Verbe à la chair

Acquiesce et veut son retour 

À sa vérité première,

Aux demeures de l’amour.

 « Ta Parole, ma demeure ». Oui :  qu’en notre Dieu qui est Amour, cet amour qui a porté notre frère Jean dans l’Esprit filial, cet amour qui nous a donné Jean, soit son éternelle demeure.  – Amen.

Philippe Wargnies sj, le 16 juin 2021

Le Bonjour pour ce week end 19.20 juin 2021

Ce WE : vu les incertitudes météorologiques, nous n’osons pas planifier les célébrations dehors. S’il pleut, nous célébrerons à 100 personnes dans l’église et à 40 personnes dans la chapelle ND des Apôtres. Merci de vous inscrire par Kelmesse.org.

Veillée de prière pour le Congrès Mission

Voilà 18 mois presque que les églises ont été bien freinées, voire fermées, par le Covid et le souffle des participations aux eucharisties a pu retomber, même si à st Jean Berchmans nous avons voulu multiplier au maximum les célébrations pour des groupes beaucoup plus restreints qu’à l’accoutumée et en diffusant largement par Facebook et YouTube.

Depuis le we dernier, les portes se sont ouvertes plus larges au point de pouvoir célébrer dans la Cour d’honneur. Près de 700 personnes ont participé aux célébrations.

Après la messe chantée dimanche soir par la chorale de la Fédération Wallonie-Bruxelles le weekend dernier, un nouveau bel événement a élargi les portes pour la soirée de prière du Congrès Mission. Temps de louange et de témoignage, temps d’adoration et de réconciliation, les organisateurs du Congrès Mission nous invitaient à ce temps de prière pour demander à l’Esprit Saint de souffler sur la Belgique, de susciter des bénévoles et de donner envie à chacun de se mettre en marche pour annoncer l’Evangile.

Le Congrès Mission, c’est quoi ? Un grand rassemblement pour les catholiques de tous horizons qui a pour objectif de susciter un grand élan missionnaire.

Quelle chance, ce sera près de chez nous : à la Basilique de Koekelberg du 1er au 3 octobre prochain. Notez-le dans vos agendas !

« Soyez curieux et venez voir ce qu’il se fait aux 4 coins de la Belgique (et oui, le Congrès Mission est bilingue !), vous laisser inspirer et guider par l’Esprit. Ensuite, dites-nous ce que vous aurez aimé et que vous voudriez proposer ou voir proposer à notre communauté. Le Congrès Mission, c’est un temps pour recharger ses batteries. Comme nous le disait hier soir l’abbé Bruno Druenne, une personne qui recharge sa batterie, ça fera un peu avancer le monde mais si toute une paroisse ou communauté recharge ses batteries, nous mettrons le feu au monde ! Venez nombreux ! »

Marie Rottier, pour l’équipe pastorale. Infos : (www.congresmission.com)

Peut être une image de intérieur

WE de la musique à st Jean Berchmans.

Un partage musical à l’église St-Jean Berchmans le 20 juin à 17h15. Invitation à tous ! (100 personnes).

Vous pourrez entendre à cette occasion quelques morceaux pour orgue, violon et chant… et en particulier la cantate 82 et un extrait du Magnificat de Bach.

La cantate 82 de Jean-Sébastien Bach : « Ich habe genung » est une cantate domestique que nous avons eu le plaisir de travailler pendant ce second confinement. Invitant à contempler la figure de Syméon, cette belle partition dit la lassitude dans l’épreuve, mais aussi l’espérance et la joie de la rencontre avec le Seigneur. Au long de 3 mouvements qui prennent successivement les accents d’une marche, d’une berceuse ou d’une danse, JS Bach nous offre une méditation sur la beauté de la vie en Dieu. Que cela aide à raviver en chacun de nous le désir de vivre et de mourir en portant le Christ sur notre coeur.

Avec : Bernard Pottier sj (violon), Laurent Salmon-Legagneur (chant) et Michel Van den Bossche (orgues). Bienvenue !

Le Père Jean Radermakers sj s’en est allé : « Il donnait faim et soif des Ecritures »

Publié le 14 juin 2021 par Vincent Delcorps– Rédacteur en chef de Cathobel.

Agé de 96 ans, le bibliste s’en est allé ce samedi 12 juin après-midi, jour de la fête du Coeur immaculé de Marie. La vie de ce jésuite a été vouée à l’étude des Textes sacrés et à l’enseignement. Il sera enterré ce jeudi. 

Jean Radermakers est né à Verviers le 17 juillet 1924. Entré au noviciat de la Compagnie de Jésus en 1942, il a été ordonné prêtre en 1955. Son amour de la Bible et sa passion pour l’enseignement l’emmenèrent successivement à Eegenhoven (Louvain) puis à l’Institut d’études théologiques de Bruxelles, dont il fut l’une des grandes figures.

Jean Radermakers s’est donc éteint ce samedi après-midi dans sa communauté de La Colombière, résidence pour pères âgés de la Compagnie de Jésus. Il est mort de vieillesse, ainsi que des suites d’un cancer qui, depuis peu, l’affaiblissait. Il demeura lucide et serein jusqu’au bout.

Le jésuite Philippe Wargnies fut successivement son étudiant, son compagnon de Communauté, et son collaborateur à l’IET. Il tient à lui rendre cet hommage.

« Tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole… » (Lc 2,29). Le père Jean Radermakers, bibliste jésuite, vient de s’éteindre à l’âge de 96 ans. Homme de foi, de cœur et d’intelligence pénétrante, il mit inlassablement son goût et sa connaissance des Écritures au service de la Parole de Dieu, la commentant par écrit et oralement, notamment à l’Institut d’Études Théologiques, dont il fut un pilier dès le début, et à l’Institut de catéchèse Lumen Vitae. Ses commentaires des évangiles, des Actes des Apôtres ou du Livre de Job, respectueux du texte original pour en dégager la richesse des sens spirituels, restent très stimulants. De même, ses contributions à des dictionnaires bibliques, à la Revue liturgique « Feu Nouveau », à la « Nouvelle Revue Théologique », etc.

Excellent pédagogue, Jean communiquait son savoir avec feu. Il donnait faim et soif des Écritures, heureux de voir d’autres se mettre à son écoute et se l’approprier personnellement pour mieux vivre du mystère du Christ, cœur de la Révélation. Quelqu’un me disait : « avec le P. Jean, on ne savait parfois pas trop si l’on avait affaire à un cours, ou une contemplation, ou une prière ». Tout donné aux autres, Jean mena d’innombrables pèlerinages en Terre Sainte, soutint bien des artistes, mettant leur talent au service de la Parole par la danse, le chant, la peinture, la céramique… En bon compagnon de Jésus, il fut aussi, dans la discrétion, un accompagnateur spirituel fidèle, avisé, délicat.

Oui, rendons grâce pour son engagement fécond comme « Serviteur de la Parole » (Ac 1,2). 

L’homélie prononcée par le Ph Wargnies sera mise sur le site de l’église www.eglisecsm.org.

Le Bonjour du 15 juin 2021

Célébrations du WE du 19 et 20 juin

Depuis le 9 juin, l’accès aux célébrations est largement ouvert

Nous avons été tellement heureux le we dernier à pouvoir accueillir largement, et beaucoup sont revenus. Le We dernier, vous avez été près de 700 personnes, adultes et enfants à célébrer dans l’église ou la Cour d’honneur.

Merci !

Ces derniers mois ont été si difficiles. Pour tous. Pour vous. Pour nous. Les célébrations ont manqué à beaucoup, même si nous avons essayé d’en offrir un maximum et le visionnement par Facebook et YouTube. Pourtant, le sentiment de solitude de peur, voire d’abandon a été grand. Nous l’avons bien entendu de votre part, aussi par les mails et téléphones.

Merci à mes confrères qui se sont montrés extra-disponibles. Merci aux « anges gardiens » de l’accueil, des sacristies, des fleurs et de la musique. Nous essaierons de les remercier à l’occasion de la st Ignace, le 31 juillet. L’horaire sera précisé… nous pensons déjà à 17h… et on vous dira évidemment plus précisément.

En semaine, finies les réservations par Kelmesse (100 personnes). Le WE, réservation par le site Kelmesse. Nous voulons ouvrir le plus largement possible.

Nous jouons sur le plein air (200 personnes) et l’église (100) en fonction de la météo.

Mieux vaut continuer réserver pour les WE quand nous ne sommes par dehors.

WE de la musique à st Jean Berchmans.

Un partage musical à l’église St-Jean Berchmans le 20 juin à 17h15. Invitation à tous ! (100 personnes).

Apres la messe chantée par le Chœur de la Fédération Wallonie Bruxelles, en guise de réouverture, le dimanche 13 juin, nous vous proposons avec la reprise progressive des propositions culturelles et musicales, un petit moment musical de 45 minutes, commençant à 17h15 à l’église ce dimanche.

Vous pourrez entendre à cette occasion quelques morceaux pour orgue, violon et chant… et en particulier la cantate 82 et un extrait du Magnificat de Bach.

La cantate 82 de Jean-Sébastien Bach : « Ich habe genung » est une cantate domestique que nous avons eu le plaisir de travailler pendant ce second confinement. Invitant à contempler la figure de Syméon, cette belle partition dit la lassitude dans l’épreuve, mais aussi l’espérance et la joie de la rencontre avec le Seigneur. Au long de 3 mouvements qui prennent successivement les accents d’une marche, d’une berceuse ou d’une danse, JS Bach nous offre une méditation sur la beauté de la vie en Dieu. Que cela aide à raviver en chacun de nous le désir de vivre et de mourir en portant le Christ sur notre coeur.

Avec : Bernard Pottier sj (violon), Laurent Salmon-Legagneur (chant) et Michel Van den Bossche (orgues)

Année ignatienne.

Un très beau message reçu par les jésuites du pape François

« Chers amis, Je suis heureux de m’unir à vous dans cette prière pour l’Année ignatienne, dans la célébration de la conversion de Saint Ignace. J’espère que tous ceux qui s’inspirent d’Ignace et de la spiritualité ignatienne pourront vivre réellement cette année comme une expérience de conversion. A Pampelune, il y a 500 ans, tous les rêves mondains d’Ignace volèrent en éclat en un instant. Le boulet de canon [ndlr française] qui le blessa changea le cours de sa vie, et le cours du monde. Les choses petites en apparence peuvent être importantes. Ce boulet de canon signifie aussi qu’Ignace rata les rêves qu’il avait pour sa vie.

Mais Dieu avait un rêve plus grand pour lui. Le rêve de Dieu pour Ignace n’était pas centré sur Ignace. Il s’agissait d’aider les âmes. C’était un rêve de rédemption, un rêve de sortie dans le monde entier, accompagné par Jésus, humble et pauvre. La conversion est une question quotidienne. Elle se fait rarement une fois pour toutes. La conversion d’Ignace a commencé à Pampelune, mais elle ne s’est pas finie là. Il s’est converti toute sa vie durant, jour après jour. Et cela signifie que toute sa vie, il a mis le Christ au centre. Et il l’a fait à travers le discernement. Le discernement ne consiste pas à réussir toujours dès le début, mais plutôt à naviguer et à avoir une boussole pour pouvoir poursuivre le chemin qui a de nombreux virages et tournants, en se laissant toujours guider par l’Esprit Saint, qui nous conduit à la rencontre avec le Seigneur. Dans ce pèlerinage sur la terre, nous rencontrons les autres, comme le fit Ignace dans sa vie. Ces autres sont des signaux qui nous aident à garder le cap et qui nous invitent à nous convertir toujours à nouveau. Ce sont des frères, ce sont des situations, et Dieu nous parle aussi à travers eux. Ecoutons les autres. Lisons les situations. Nous sommes des panneaux de signalisation pour les autres, nous aussi, en montrant le chemin de Dieu. La conversion se fait toujours en dialogue, en dialogue avec Dieu, en dialogue avec les autres, en dialogue avec le monde. Je prie afin que tous ceux qui s’inspirent de la spiritualité ignatienne puissent faire ce voyage ensemble en tant que famille ignatienne. Et je prie afin que beaucoup d’autres découvrent la richesse de cette spiritualité que Dieu a donnée à Ignace. Je vous bénis de tous cœur, afin que cette année soit réellement une inspiration pour aller de par le monde, aider les âmes, en voyant toutes les choses nouvelles en Christ. Et aussi une inspiration pour nous laisser aider. Personne ne se sauve seul : soit nous nous sauvons en communauté, soit nous ne nous sauvons pas. Personne ne montre le chemin à l’autre. Seul Jésus nous a montré le chemin. Nous nous aidons mutuellement à trouver et à suivre ce chemin. »

(Message pour ouvrir l’année ignatienne le 23 mai 2021)

Douzième dimanche du temps ordinaire (Mc 4,35-41) ; pistes pour une catéchèse familiale

Source : https://images.app.goo.gl/TJDvYtA7pnFFRwTG6 

Cette belle et intéressante icône de la Tempête apaisée montre simultanément, sur la même image, trois étapes de la narration. À gauche, on voit Jésus dormir tranquillement. Tourné vers lui, Pierre essaie de le réveiller. Jésus est en même temps au milieu de la barque, debout, en train de gronder le vent et la mer, comme si c’étaient des entités intelligentes. Le peintre a d’ailleurs peint une silhouette transparente ailée. C’est probablement la personnification du vent. Et enfin, dans le coin de droite en bas, dans la barque, les disciples saisis d’une grande crainte semblent s’interroger sur le mystère qu’ils sont en train de vivre et sur l’identité profonde du Christ. 

Après la lecture de cet évangile, demandons aux enfants ce qui les étonne ! Est-il normal que Jésus dorme pendant ce danger réel ? Est-il normal que les disciples aient peur alors qu’ils soient avec Jésus ? Que se passe-t-il lorsque Jésus rabroue les forces de la nature ? Un grand calme survient. Les forces de la nature déchaînées et rabrouées rappellent les esprits impurs que Jésus avait chassés. Jésus est plus fort que la mort et le Mal.

Pourquoi Jésus fait-il des reproches aux disciples ? Que veut dire Vous n’avez pas encore de foi ? Quelle est la réaction des disciples ?

Que veut dire l’expression être dans la tempête ? Connaissent-ils des situations où l’on peut employer cette expression de manière figurée ? La pandémie pourrait-elle être considérée comme une tempête ?

Peut-on couler alors qu’on est dans la tempête ? Si oui, alors de quelle foi ou de quelle confiance parle Jésus ? 

Il n’est pas facile à comprendre, ni à croire, cependant c’est la foi que nous professons : avec le Christ nous traversons toutes les tempêtes de nos vies, y compris la mort. Alors pourquoi avoir peur ? (V 40) D’un bout à l’autre, l’évangile nous invite à la confiance. Car le Christ nous l’a promis : Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. (Mt 28,

Dans cette gravure sur plâtre dessinée et peinte au rouleau, Elliot Parot (10ans) exprime l’épisode de la Tempête apaisée de manière curieuse. Sur fond de dégradé gris-bleu, on ne voit que trois mystérieux personnages de lumière. On dirait la Transfiguration ou peut-être une image de la Ste Trinité qui domine le Mal ?! Serait-ce le Christ qui fait traverser aux larrons que nous sommes, la tempête de la mort, pour nous conduire à la lumière pascale ?! 

RAPPEL

JEUDI 17 JUIN Veillée de Prière préparatoire au Congrès Mission à l’église (20h, 100 personnes)